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mardi 3 mai 2016

Les migrants, c'est bon pour la croissance: Tu l’acceptes ou tu payes !


mardi 3 mai 2016




Vous vous demandiez, peut-être, pourquoi l'Allemagne et donc l'Union Européenne, mais aussi nos bougres d'ânes de socialistes français, étaient pour l'arrivée massive de réfugiés, non ?
 
Ben voyons, on vous l'a expliqué pourtant: " Pour nous l'accueil, c'est Oui ! ", " Refugees, Welcome ", " Benvenido " et " Bienvenue chez nous ". Okay, n'allez pas croire qu'il n'y ait que de l'humanisme et de la charité socialiste bien ordonnée dans cette volonté d'accueillir toute la misère du monde.
Nous le savons aussi, l'Allemagne, en plein déclin démographique, contrairement à la France, a besoin de chair fraîche bon marché pour faire tourner ces usines; elle vient de nous piquer la place de premier partenaire économique avec les USA, faut pas faiblir, s'agit pas de la reperdre.

Ce que l'on ne nous a pas dit, en tout cas pas ouvertement, c'est que les réfugiés, c'est bon pour la croissance !
Oui, oui, et ce n'est pas moi qui le dit, c'est un spécialiste économique de première bourre, commissaire européen à l'économie, ou au commerce, je ne sais plus, j'ai nommé Pierre Moscovici !
 Interrogé par un très grand journal de renommée provinciale, Le Républicain Lorrain, il a déclaré, je cite: " Cela peut étonner, et je sais que bien d’autres paramètres sont à prendre en compte… Mais oui, les dépenses publiques en faveur des réfugiés ont un effet de relance sur l’économie européenne.
Nous l’avons chiffré en novembre dernier à 0,2 à 0,3 point, sur 2 ans, sur la croissance de l’Union, voire 0,4 à 0,5 point dans les principaux pays d’accueil, comme l’Allemagne. "

Vous avez compris ?
Les réfugiés, c'est bon pour la croissance.
Ça coûte un max, mais c'est pas grave, c'est pas cher, c'est l'Etat qui paie.
 Les Teutons, okay, ils ont les moyens, nous...

Mais c'est bon pour la croissance, ce sont des bouches à nourrir, à financer, à héberger, à soigner, à éduquer, à former - d'ailleurs les Allemands ont créé spécialement pour eux, histoire qu'ils forniquent correct, un site internet d'éducation sexuelle, visitez-le, c'est tordant - à faire travailler, etc... c'est du pognon qui circule, de la consommation, de l'investissement... c'est bon pour la croissance !
CQFD.
 Prenez des refugees, et vous verrez, plus vous en prendrez et plus vous accroissez les chances pour l'économie de redémarrer.
Et une croissance qui redémarre, ce sont des gens et des politiciens heureux.

Et puis si d'aventure, vous n'étiez pas convaincu, si d'aventure l'arrivée massive et la présence de ces Chances pour l'Europe, et donc pour la France, vous escagassait un brin, sachez que l'Union, elle s'en tape de votre escagassement, elle a tout prévu.
 
Il a fallu qu'un journal plutôt sérieux, The Financial Time, révèle le truc (puisqu'aucun média français ne s'est donné la peine de le faire): La Commission Européenne dont Moscovici fait partie propose de faire payer une amende de 250 000 euros par réfugié à chaque pays de l'Union qui refuserait d'assumer son quota !
 250 000 euros !
Autrement dit et si le projet de résolution aboutit, admettons que la France ne prenne que 25 000 réfugiés sur les 30 000 imposés, elle (enfin le contribuable) devra payer à Bruxelles une amende de 125 000 000 d'euros (si mon compte est bon, y a tant de zéros...)
 ! 125 millions !
Ou peut-être bien, à la réflexion, 1 250 000 000 d'euros, 1,25 milliard ! ( veuillez vérifier l'addition avant de payer, merci ).
 
Peu importe, nous avons les moyens et l'Union a les moyens de faire raquer les pays récalcitrants !
Ce serait tout de même con de devoir payer une méga-prune pour avoir refusé quelques pouièmes de croissance, non ?

Vous l'aurez compris: les réfugiés, c'est bon pour la croissance, tu l’acceptes ou tu payes !

Allez, sur ce, bonne soirée à tous les contribuables, même en Socialie.

( NB: Pour les plus curieux qui auraient pris le temps de lire l'article du Républicain Lorrain, on aura noté qu'au passage Moscovici en profite pour mettre deux claques à Macron: " L’avenir est dans la rénovation de la pensée sociale-démocrate, pas dans la constitution d’une force « ni droite ni gauche » aux contours un peu flous " )

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