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mercredi 16 décembre 2015

Ségolène Royal : Notre Dame des Victoires !

                                                    
Le 16/12/2015
 
Le soleil brille, les oiseaux chantent. Elle est d’humeur badine, ce matin, Ségolène. Toute la gauche a perdu 3,5 millions d’électeurs en cinq ans et Ségolène sifflote.
   
On hésite entre « bécasse », « Bécassine » ou « madame Couette », la fille du pharmacien Coué, le gars de la méthode.
Bien sûr, c’est de Marie-Ségolène Royal que je veux vous entretenir.
 Elle s’ennuie !
La grosse COP21 l’a tenue en alerte quelque temps.
La dernière séance, présidée par l’homme à la cravate layette, ne lui a pas permis de briller. Aujourd’hui, les lampions sont éteints, la fête est terminée, chacun est reparti chez soi laissant à la taulière la vaisselle sale, les Salopins souillés et des montagnes de sacs-poubelles : pas vraiment sexy !
 « Que faire ? Tiens ! Si j’allais causer dans le poste » se dit-elle.
« Mais pas n’importe où ! Chez moi. »
 Et aussi sec, la voilà sur France 2, l’œil allumé, la bouche gourmande.
Dimanche, le PS et ses affidés ont recueilli 32 % des suffrages, contre 54 % cinq ans plus tôt. Pas grave !
 Le soleil brille, les oiseaux chantent.
 Elle est d’humeur badine, ce matin, Ségolène.
Toute la gauche a perdu 3,5 millions d’électeurs en cinq ans et Ségolène sifflote.
La vie est belle et son discours yaka, tonique : « Il faut que les Français arrêtent de râler. Dans beaucoup de domaines, nous obtenons des résultats. Les Français doivent apprendre à regarder leur pays de façon positive. »
 Ben oui, quoi !
Cinq millions de chômeurs, les Calaisiens, les banlieusards, les morts du terrorisme, les braves gens qui ne bouclent plus leurs fins de mois, les petits retraités miséreux, tous des bugnes, qui ne savent pas vivre.
 Il faut po-si-ti-ver assène la sosotte.

Et, puisque c’est si simple, la vie, on ne change rien : « Il faut se poser, regarder les choses, ne pas se précipiter à donner des coups de volant à droite, à gauche. »
Se poser ?
Andouille ! I
l y en a plein qui n’ont même plus un tabouret.

À l’Élysée, chez monsieur ex., même son de cloche… si je puis dire.
Comme on ne change pas une équipe qui perd, on garde les mêmes et on continue sans dévier d’un poil.
On a réussi au-delà des espérances : le Front national n’a pas de région.
C’était cela, le but, le Graal.
Objectif atteint, même si, pour cela, on s’est parjuré par trois fois.
Pas grave : c’est la « république exemplaire ».
 Même si le FN, qui avait recueilli un peu moins de 2 millions de voix au deuxième tour des régionales 2010, en cumule aujourd’hui presque 7 millions, on a quand même gagné !
 On avait toutes les régions sauf une ; aujourd’hui on n’en a plus que cinq.
On ne change rien !
On ne s’interroge même pas sur ce qu’ont voulu dire les millions de gens qui ont voté pour le FN.

Beurk !
Tous des brêles !
 On a ga-gné ! On a ga-gné ! Et on ne change rien.

 De la hauteur où elles sont proférées, ces tartarinades deviennent écœurantes d’aveuglement et de déni.
Tout cela suinte la vantardise, la justification par le vide.
 Orwell disait que le principe de la novlangue consistait à retourner le sens des mots comme on retourne un gant.

Aujourd’hui, la cuisante défaite des socialistes devient une victoire.

Bienvenue en « 1984 ».

Bienvenue au pays d’Océania, l’effrayante patrie de Big Brother…

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