Le 01/07/2015
On sait ce que c'est, les rumeurs. Il y a les fausses et les vraies.
Entre rumeurs et Légion d’honneur, Patrick Pelloux, ce 29 juin, a été décoré du titre de chevalier, par son ami François Hollande.
Patrick Pelloux, un homme exceptionnellement occupé.
Médecin urgentiste, président du syndicat l’AMUHF, vice-président de la Confédération des praticiens des hôpitaux, président d’honneur du Comité radicalement anticorrida, chroniqueur à Charlie Hebdo, sur France 5, au Mouv’ au midi deux, sur Europe 1, acteur de cinéma aussi à ses heures.
Sans compter des passages, ici ou là, sur les plateaux de télévision.
Une énergie d’enfer, cet homme-là !
Patrick, c’est aussi celui qui est arrivé très rapidement sur les lieux de Charlie Hebdo, qui a illico prévenu son ami de l’Élysée du carnage et qui, le lendemain, répandait son chagrin sur France Inter et i>Télé.
Une « vie hors norme », un homme qui « a fait le bien », « qui a gardé sa candeur d’homme passé 50 ans », complimente l’ami François, rappelant au passage l’« audace », le « courage », la « générosité » et la « liberté » de tous les Charlie massacrés.
Qui, depuis – par lassitude, affirme Luz -, ont renoncé à dessiner Mahomet…
Mais au cœur de l’honneur, il y a rumeur.
D’abord, celle rapportée par Le Point, dans son édition du 25 juin, selon laquelle un document signé de l’ex-directeur de cabinet de Christiane Taubira – qui a porté plainte pour faux et usage de faux – indiquerait que « sur proposition du Président, Pelloux aurait droit à une indemnité de 1,4 million d’euros ».
Ah bon ?
Il n’a pourtant pas été blessé.
Aucun membre de sa famille parmi les victimes.
Il ne pointe pas au chômage.
Alors, à quel titre, exactement ?
Qui plus est, quand les ayants droit des victimes de Charlie Hebdo commencent à peine à recevoir des indemnités allant de 10.000 à 25.000 euros, cette indemnité, sans raison éclairée, ressemble à une vilaine tache au milieu de la moquette.
Le Point assure aussi que Pelloux a déjà touché une avance du fonds de garantie dont il tait le montant.
Outré, l’incriminé crie au mensonge et porte plainte contre le journal pour diffamation.
Une rumeur pouvant en amener une autre, Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France, révèle – dans le cadre de l’accord sur le temps de travail des urgentistes – la promesse de Marisol Touraine à Patrick Pelloux d’un don de 90 millions d’euros.
Mensonge ! hurle Pelloux, « nous n’avons rien reçu du tout ».
On sait ce que c’est, les rumeurs.
Il y a les fausses et les vraies.
Cependant, Le Point persiste et signe.
Enfin, si certain candidat aux indemnisations post-Charlie bénéficie de la réactivité de l’État, ce n’est pas le cas de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, prise en otage par les frères Kouachi.
Suite à la visite de François Hollande, le 17 février, sur des lieux dévastés, son patron, qui attend toujours les indemnisations, estime que les « promesses n’ont pas été tenues ».
Peut-être parce qu’en Socialie, mieux vaut s’appeler Patrick Pelloux que Michel Catalano ?
1,4 million d’euros pour Pelloux selon Le Point… parce qu’il les vaut bien ?
Patrick Pelloux, un homme exceptionnellement occupé.
Médecin urgentiste, président du syndicat l’AMUHF, vice-président de la Confédération des praticiens des hôpitaux, président d’honneur du Comité radicalement anticorrida, chroniqueur à Charlie Hebdo, sur France 5, au Mouv’ au midi deux, sur Europe 1, acteur de cinéma aussi à ses heures.
Sans compter des passages, ici ou là, sur les plateaux de télévision.
Une énergie d’enfer, cet homme-là !
Patrick, c’est aussi celui qui est arrivé très rapidement sur les lieux de Charlie Hebdo, qui a illico prévenu son ami de l’Élysée du carnage et qui, le lendemain, répandait son chagrin sur France Inter et i>Télé.
Une « vie hors norme », un homme qui « a fait le bien », « qui a gardé sa candeur d’homme passé 50 ans », complimente l’ami François, rappelant au passage l’« audace », le « courage », la « générosité » et la « liberté » de tous les Charlie massacrés.
Qui, depuis – par lassitude, affirme Luz -, ont renoncé à dessiner Mahomet…
Mais au cœur de l’honneur, il y a rumeur.
D’abord, celle rapportée par Le Point, dans son édition du 25 juin, selon laquelle un document signé de l’ex-directeur de cabinet de Christiane Taubira – qui a porté plainte pour faux et usage de faux – indiquerait que « sur proposition du Président, Pelloux aurait droit à une indemnité de 1,4 million d’euros ».
Ah bon ?
Il n’a pourtant pas été blessé.
Aucun membre de sa famille parmi les victimes.
Il ne pointe pas au chômage.
Alors, à quel titre, exactement ?
Qui plus est, quand les ayants droit des victimes de Charlie Hebdo commencent à peine à recevoir des indemnités allant de 10.000 à 25.000 euros, cette indemnité, sans raison éclairée, ressemble à une vilaine tache au milieu de la moquette.
Le Point assure aussi que Pelloux a déjà touché une avance du fonds de garantie dont il tait le montant.
Outré, l’incriminé crie au mensonge et porte plainte contre le journal pour diffamation.
Une rumeur pouvant en amener une autre, Frédéric Valletoux, le président de la Fédération hospitalière de France, révèle – dans le cadre de l’accord sur le temps de travail des urgentistes – la promesse de Marisol Touraine à Patrick Pelloux d’un don de 90 millions d’euros.
Mensonge ! hurle Pelloux, « nous n’avons rien reçu du tout ».
On sait ce que c’est, les rumeurs.
Il y a les fausses et les vraies.
Cependant, Le Point persiste et signe.
Enfin, si certain candidat aux indemnisations post-Charlie bénéficie de la réactivité de l’État, ce n’est pas le cas de l’imprimerie de Dammartin-en-Goële, prise en otage par les frères Kouachi.
Suite à la visite de François Hollande, le 17 février, sur des lieux dévastés, son patron, qui attend toujours les indemnisations, estime que les « promesses n’ont pas été tenues ».
Peut-être parce qu’en Socialie, mieux vaut s’appeler Patrick Pelloux que Michel Catalano ?
1,4 million d’euros pour Pelloux selon Le Point… parce qu’il les vaut bien ?
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