Le 25/07/2015
S'emparer du bien d'autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l'État.
Personne n’a oublié Odette, 84 ans, qui, en 2013, après quelques mois d’absence, a trouvé son domicile occupé par des intrus.
Personne n’a oublié Maryvonne, 83 ans, dont la maison squattée a fini par lui être rendue dans un état effrayant.
Début juillet, à La Réunion, c’est la famille Leperlier qui, au terme d’une procédure judiciaire – qui lui coûtera 5.000 euros contre 500 pour les « indélicats » – finira par récupérer son bien que ces derniers, métropolitains et belges, ont transformé en élevage de chiens.
Il y a quelques jours, un couple et ses enfants, se rendant en vacance dans leur propriété familiale, dans le Calvados, ont été dans l’impossibilité d’entrer dans les lieux pris d’assaut, peu de temps auparavant, par des individus faisant valoir leur « droit opposable » au logement.
Et n’oublions pas Denise et Gérard Lemahieu qui, depuis novembre dernier, sont toujours mis hors de chez eux par des individus et leurs chiens, entrés dans les lieux après avoir forcé la grille d’entrée, fracturé les serrures et cassé des carreaux.
Après avoir donné aux squatteurs – sans succès – un délai de 15 jours pour quitter sa maison, M. Lemahieu a été estomaqué de s’entendre dire au commissariat que sa plainte n’était pas recevable.
Les policiers se contenteront de se déplacer constater la véracité de la situation, prendre l’identité des squatteurs et « ça s’est arrêté là », constate-t-il.
Depuis, Gérard et Denise multiplient les démarches : après la police, ils sont allés à la gendarmerie, à la mairie, à la direction départementale de la cohésion sociale, et même à Emmaüs.
En avril, enfin, leur plainte sera enregistrée par le tribunal d’instance d’Amiens, seul représentant de la loi à être habilité à exiger le départ des indésirables.
Mais les mois passent et « rien n’avance ».
Le couple de retraités est à « deux doigts de péter les plombs ».
On les comprend.
Il faut dire que la loi DALO – portée en son temps par la Républicaine Christine Boutin, et toujours en vigueur sous gouvernement socialiste – donne aux squatteurs les mêmes droits que ceux des locataires après 48 heures d’occupation.
Squatter, donc s’emparer du bien d’autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l’État.
Et clairement appuyé, facilité par le guide Le Squat de A à Z, manuel du parfait petit antifasciste.
« Squatter, c’est critiquer un système qui veut que les riches continuent de s’enrichir sur le dos des pauvres. Squatter, c’est être libre et responsable dans son lieu de vie. C’est pouvoir y faire ce que l’on veut sans en référer à un proprio qui de toutes façons n’y vit pas […]. C’est prendre une part de l’interdit, briser la soumission à l’égalité », etc.
« Les gens à qui on raconte cette histoire peinent à nous croire », témoignait Sabine, la Réunionnaise.
Les députés Républicains proposent de créer « un délit d’occupation sans droit ni titre », qui serait passible d’un an de prison et 15.000 euros d’amende…
Mais pourquoi ne pas plutôt, on se le demande, supprimer sans délais la loi DALO ?
Personne n’a oublié Maryvonne, 83 ans, dont la maison squattée a fini par lui être rendue dans un état effrayant.
Début juillet, à La Réunion, c’est la famille Leperlier qui, au terme d’une procédure judiciaire – qui lui coûtera 5.000 euros contre 500 pour les « indélicats » – finira par récupérer son bien que ces derniers, métropolitains et belges, ont transformé en élevage de chiens.
Il y a quelques jours, un couple et ses enfants, se rendant en vacance dans leur propriété familiale, dans le Calvados, ont été dans l’impossibilité d’entrer dans les lieux pris d’assaut, peu de temps auparavant, par des individus faisant valoir leur « droit opposable » au logement.
Et n’oublions pas Denise et Gérard Lemahieu qui, depuis novembre dernier, sont toujours mis hors de chez eux par des individus et leurs chiens, entrés dans les lieux après avoir forcé la grille d’entrée, fracturé les serrures et cassé des carreaux.
Après avoir donné aux squatteurs – sans succès – un délai de 15 jours pour quitter sa maison, M. Lemahieu a été estomaqué de s’entendre dire au commissariat que sa plainte n’était pas recevable.
Les policiers se contenteront de se déplacer constater la véracité de la situation, prendre l’identité des squatteurs et « ça s’est arrêté là », constate-t-il.
Depuis, Gérard et Denise multiplient les démarches : après la police, ils sont allés à la gendarmerie, à la mairie, à la direction départementale de la cohésion sociale, et même à Emmaüs.
En avril, enfin, leur plainte sera enregistrée par le tribunal d’instance d’Amiens, seul représentant de la loi à être habilité à exiger le départ des indésirables.
Mais les mois passent et « rien n’avance ».
Le couple de retraités est à « deux doigts de péter les plombs ».
On les comprend.
Il faut dire que la loi DALO – portée en son temps par la Républicaine Christine Boutin, et toujours en vigueur sous gouvernement socialiste – donne aux squatteurs les mêmes droits que ceux des locataires après 48 heures d’occupation.
Squatter, donc s’emparer du bien d’autrui, donc le voler, est devenu un droit accordé par l’État.
Et clairement appuyé, facilité par le guide Le Squat de A à Z, manuel du parfait petit antifasciste.
« Squatter, c’est critiquer un système qui veut que les riches continuent de s’enrichir sur le dos des pauvres. Squatter, c’est être libre et responsable dans son lieu de vie. C’est pouvoir y faire ce que l’on veut sans en référer à un proprio qui de toutes façons n’y vit pas […]. C’est prendre une part de l’interdit, briser la soumission à l’égalité », etc.
« Les gens à qui on raconte cette histoire peinent à nous croire », témoignait Sabine, la Réunionnaise.
Les députés Républicains proposent de créer « un délit d’occupation sans droit ni titre », qui serait passible d’un an de prison et 15.000 euros d’amende…
Mais pourquoi ne pas plutôt, on se le demande, supprimer sans délais la loi DALO ?
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