Le 11/06/2015
L’égalité entre hommes et femmes adviendra quand des femmes incompétentes seront nommées aux postes les plus importants, nous avertissait Françoise Giroud. Eh bien, nous y sommes !
On peut discuter sans fin de l’intelligence ou des talents de la flopée de ministres et concubines.
Le fait est qu’il sera trop tard pour prendre la mesure du travail de démolition opéré par ces dames arrivées au faîte du pouvoir et déterminées d’autant à y laisser leur empreinte qu’elles en ont été les premières, Taubira et Belkacem à la Justice et à l’Éducation, tout particulièrement.
Mais la forme, elle, fait l’homme, ou la femme, et résume tout, la République des socialistes étant, à cet égard, un festival de vulgarité, de mauvais goût, de vilaines manières.
Ce qui, dans un pays qui longtemps cultiva les qualités aristocratiques, l’élégance bourgeoise, la délicatesse féminine et la bonne tenue militaire, choque énormément.
Ces photos du couple Hollande-Royal sur les marches de l’Élysée face aux souverains d’Espagne resteront dans les annales.
Si Hollande est pareil à lui-même, ridicule, empesé, l’air sale et pas net – j’en suis désolé -, il faut attribuer une mention spéciale à Ségolène.
La décence aurait voulu que Mme Royal ne nous infligeât pas la vue de l’élastique du slip qui lui serrait les fessiers.
La robe aurait pu être moins ajustée.
Ou alors il lui faudrait changer de mercier ou qu’elle maigrisse pour avoir l’air moins engoncée.
Et si les hauts talons sont une torture que les femmes s’infligent encore, ne convient-il pas de s’en abstenir s’ils font ressembler la dame à une tour de Pise piquant du nez ?
La société du spectacle est cruelle.
Elle ne laisse rien passer, et rien oublier.
Nous savions tout de Mme Royal depuis ses grossesses scénarisées ou cette vidéo où on la voyait quémander à Mitterrand une investiture aux législatives.
Dame Royal a toujours aimé se frotter au beau linge, dès les bancs de l’ENA.
Mme Taubira est une insulte permanente au bon goût.
Son tchip, un bruit de succion de la bouche à connotation sexuelle pour marquer le dédain, est d’une vulgarité insigne, au point que l’usage commence à en être interdit dans les écoles.
En Guyane, la petite-bourgeoisie créole fort élégante a toujours su à quoi s’en tenir à propos de Mme Tchip (« cheap » en anglais) : une ambitieuse aux manières de poissonnière.
À l’époque où j’y étais, le préfet n’avait pas de mots assez grossiers, en privé, pour se venger des avanies qu’elle lui faisait subir.
Quant à Mme Hidalgo, l’élégance du propos n’est pas non plus son fort.
Passe qu’elle intenta des procès à ceux qui font usage de leur liberté d’expression, passe qu’elle se ridiculisa pour toujours en se faisant la porte-parole du Qatar contre Philippot, mais comment les Parisiens ont-ils pu élire un maire qui ne parvient pas à aligner deux phrases de français ?
Parce que j’veux dire, moi, personnellement, des conneries comme ça…
Les études faibles ou insuffisantes, les diplômes qu’on s’invente, les grenouillages de parti, les bonnes fréquentations qu’on cultive n’expliquent pas tout.
Dans cette gent, l’incompétence se dispute avec le sectarisme, la suffisance avec le pouvoir de nuisance, la détestation de la France avec la volonté de la défigurer pour toujours.
Aimé Césaire nous avait prévenus : les nouveaux maîtres, porteurs de toute la rancœur des dominés, seront pires que les précédents.
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