Le 02/06/2015
Il ne fait pas bon contrarier les gens du voyage. Ils ont très souvent le sang chaud et la susceptibilité à fleur de peau.
Je sais bien que la loi pondue par des notables bien planqués dans leurs bureaux lambrissés nous interdit de tenir de tels propos, mais la réalité est là qui s’impose avec une certaine « rudesse ».
Il suffit d’arpenter un peu cette France que l’on dit profonde pour recueillir maintes histoires de terrains saccagés, d’électricité détournée, de tas d’ordures à la génération spontanée et autres rapines.
On se souvient de la charmante ville de Saint-Aignan (41) mise à sac, voilà quatre ans, par « une cinquantaine de gens du voyage », furieux que l’un des leurs ait trouvé la mort dans une course-poursuite avec les gendarmes.
Résultat : attaque de la gendarmerie avec haches et barres de fer, arbres tronçonnés dans le centre-ville et voitures brûlées…
Et 300 militaires pour rétablir l’ordre dans cette commune de 3.400 habitants.
Dimanche, c’est l’adjoint au maire de Tréguidel, en Bretagne, qui s’est fait tabasser.
Il avait eu l’audace, en compagnie de quelques riverains, de vouloir « empêcher des gens du voyage de s’installer illégalement sur un terrain ».
Il est à l’hôpital.
Et alors, se demande le quidam avide de justice, a-t-on mis le grappin sur les cogneurs ?
Ben non !
Il paraît que « les gendarmes n’ont pas pu procéder à l’interpellation des agresseurs, la communauté des gens du voyage ayant déjà quitté la commune ».
Avouez, ce n’est vraiment pas de chance.
Les mauvaises langues diront qu’on n’a pas dû mettre beaucoup d’énergie à les rechercher.
Peut-être même que les gendarmes ne tenaient pas non plus à se faire tabasser sans pouvoir se défendre, sauf à risquer une inculpation pour racisme rampant.
Bref, si l’on connaît bien des problèmes avec les gens du voyage, on en a plus encore avec les « communautés de vanniers sédentarisés », comme disent les adeptes de la langue aseptisée.
Et ce qui pouvait se concevoir au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans un pays saccagé laisse aujourd’hui pantois (à moins qu’il ne s’agisse des prémices de la prochaine guerre ?).
On apprend en effet incidemment, parce qu’un député s’est énervé, que la France compte aujourd’hui 500 « camps », autrefois nommés bidonvilles, dont 151 rien qu’en Île-de-France.
Ce sont 7.500 personnes qui vivent sur les sites franciliens, et 15.000 à 20.000 sur l’ensemble des campements, dont un quart de mineurs.
La Ligue des droits de l’homme déplore les expulsions, avançant le chiffre de 135 lieux évacués par la police l’an dernier.
Mais à l’évidence, si l’on regarde de près les chiffres de la DIHAL (Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement), on s’aperçoit qu’il ne s’agit que de déplacements d’un point à un autre.
Ainsi, « lorsque le nombre de bidonvilles baisse en Seine-Saint-Denis, il augmente dans le département voisin du Val d’Oise ».
Et comme je l’ai déjà écrit ici, il y a beaucoup de familles isolées dans la rue.
Une petite visite de nos politiques dans le Paris by Night leur permettrait de voir certains quartiers de Paris transformés littéralement en dortoirs à ciel ouvert.
Et que fait-on face à ce phénomène qui prend une ampleur inquiétante ?
Rien.
On se contente de jouer à la poussette.
Oh non les roms ne sont pas nos freres. Ils sont arriver et ont pourrit la France. Ci les voyageurs et les tziganes et les roms se concidèrent comme etant freres qu'ils restent freres. Mais ne mettez pas gitans
RépondreSupprimeravec eux non non non !!! nous ne sommes pas pareilles mon dieu su"elle malheurs