Le 20/06/2015
Chacun comprend à quel point il est abusé par le discours officiel sur l’immigration extra-européenne depuis 50 ans.
La dernière sortie de Dalil Boubakeur proposant benoîtement de transformer des églises en mosquées, alliée à la floraison de femmes voilées et à la concentration d’immigrés clandestins à Vintimille, Calais ou Paris, suscite désormais au sein de la population française une profonde inquiétude.
Chacun comprend soudainement à quel point il est abusé par le discours officiel sur l’immigration extra-européenne depuis 50 ans.
Ce discours a, en effet, connu un glissement progressif que l’on peut diviser en 4 phases.
Dans les années 50 et 60, lorsque le flux d’immigrés nord-africains s’est mis en place, on expliqua doctement à ceux qui s’en inquiétaient que ces immigrés venaient s’installer temporairement sur notre sol pour reconstruire l’économie française, qu’ils s’enrichissaient et qu’ils nous enrichissaient matériellement durant quelques années avant de rentrer chez eux.
Ceux qui ne les accueillaient pas à bras ouverts étaient donc d’affreux xénophobes.
Dans les années 70 et 80, les bien-pensants ont commencé à expliquer au petit peuple que, finalement, les immigrés maghrébins allaient rester en France et y faire venir leur femme et leurs enfants, mais qu’ils allaient se fondre dans la population de souche et en adopter les mœurs et les valeurs.
Ceux qui les rejetaient sans même leur laisser le temps de s’assimiler n’étaient donc que d’abominables Dupont Lajoie.
À partir des années 90, journalistes, politiques, syndicalistes et lobbyistes du MEDEF – logés à la même enseigne puisqu’enseignés aux mêmes loges – ont fait savoir que les immigrés africains allaient désormais pouvoir faire venir leurs frères et leurs cousins, qu’il n’était plus question de leur demander de s’assimiler, qu’ils allaient conserver leurs coutumes mais que c’était là une source d’enrichissement culturel.
Ceux qui refusaient d’apprécier à sa juste valeur cet indéniable apport ne pouvaient donc être que d’immondes racistes.
Enfin, depuis le début des années 2010, l’ultime étape a été franchie.
On reconnaît officiellement que les immigrés arrivent de façon massive et du monde entier, qu’ils franchissent souvent les frontières de façon illégale mais on nous assure que l’on ne peut rien y faire.
On laisse entendre à demi-mot qu’en raison de leur nombre, ils vont nous imposer leur religion et leur mode de vie mais qu’après tout, la charia c’est aussi respectable que la philosophie des Lumières et bien plus respectable que le christianisme, quoi qu’en pensent ces Français de vieille souche rance et nauséabonde.
Sauf que, là, ça commence à faire beaucoup !
Certes, le Français en question est tellement bonhomme qu’il en devient volontiers aveugle et lâche, mais l’histoire de notre pays témoigne de ce qu’il est également capable de réveils brutaux.
Encore faut-il qu’il ne se trompe pas de cible.
En dehors des islamistes, les immigrés et leurs descendants ne sont pas responsables de la situation ; ils sont même souvent victimes du chaos que l’hyperclasse a instauré dans le pays de leurs ancêtres.
Seuls les membres de cette nouvelle aristocratie qui est issue de 68 mais qui fricote désormais avec Wall Street et Riyad mériteraient d’être contraints à l’émigration – en compagnie de leurs amis salafistes – tandis que, une fois les frontières sous contrôle, nous chercherions à bâtir une nouvelle nation française avec tous les hommes de bonne volonté, notamment avec ces Africains qui emplissent par endroit les églises que convoite M. Boubakeur !
Chacun comprend soudainement à quel point il est abusé par le discours officiel sur l’immigration extra-européenne depuis 50 ans.
Ce discours a, en effet, connu un glissement progressif que l’on peut diviser en 4 phases.
Dans les années 50 et 60, lorsque le flux d’immigrés nord-africains s’est mis en place, on expliqua doctement à ceux qui s’en inquiétaient que ces immigrés venaient s’installer temporairement sur notre sol pour reconstruire l’économie française, qu’ils s’enrichissaient et qu’ils nous enrichissaient matériellement durant quelques années avant de rentrer chez eux.
Ceux qui ne les accueillaient pas à bras ouverts étaient donc d’affreux xénophobes.
Dans les années 70 et 80, les bien-pensants ont commencé à expliquer au petit peuple que, finalement, les immigrés maghrébins allaient rester en France et y faire venir leur femme et leurs enfants, mais qu’ils allaient se fondre dans la population de souche et en adopter les mœurs et les valeurs.
Ceux qui les rejetaient sans même leur laisser le temps de s’assimiler n’étaient donc que d’abominables Dupont Lajoie.
À partir des années 90, journalistes, politiques, syndicalistes et lobbyistes du MEDEF – logés à la même enseigne puisqu’enseignés aux mêmes loges – ont fait savoir que les immigrés africains allaient désormais pouvoir faire venir leurs frères et leurs cousins, qu’il n’était plus question de leur demander de s’assimiler, qu’ils allaient conserver leurs coutumes mais que c’était là une source d’enrichissement culturel.
Ceux qui refusaient d’apprécier à sa juste valeur cet indéniable apport ne pouvaient donc être que d’immondes racistes.
Enfin, depuis le début des années 2010, l’ultime étape a été franchie.
On reconnaît officiellement que les immigrés arrivent de façon massive et du monde entier, qu’ils franchissent souvent les frontières de façon illégale mais on nous assure que l’on ne peut rien y faire.
On laisse entendre à demi-mot qu’en raison de leur nombre, ils vont nous imposer leur religion et leur mode de vie mais qu’après tout, la charia c’est aussi respectable que la philosophie des Lumières et bien plus respectable que le christianisme, quoi qu’en pensent ces Français de vieille souche rance et nauséabonde.
Sauf que, là, ça commence à faire beaucoup !
Certes, le Français en question est tellement bonhomme qu’il en devient volontiers aveugle et lâche, mais l’histoire de notre pays témoigne de ce qu’il est également capable de réveils brutaux.
Encore faut-il qu’il ne se trompe pas de cible.
En dehors des islamistes, les immigrés et leurs descendants ne sont pas responsables de la situation ; ils sont même souvent victimes du chaos que l’hyperclasse a instauré dans le pays de leurs ancêtres.
Seuls les membres de cette nouvelle aristocratie qui est issue de 68 mais qui fricote désormais avec Wall Street et Riyad mériteraient d’être contraints à l’émigration – en compagnie de leurs amis salafistes – tandis que, une fois les frontières sous contrôle, nous chercherions à bâtir une nouvelle nation française avec tous les hommes de bonne volonté, notamment avec ces Africains qui emplissent par endroit les églises que convoite M. Boubakeur !
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