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mercredi 1 avril 2015

Le jambon : en Tunisie c'est oui, à Nice c'est non

Posté le 1 avril 2015 à 10h46




Agressé par des musulmans, Loïc Neffati, le boulanger de Nice, témoigne dans Minute.

Extrait :

"Je me suis installé dans le quartier en janvier 2014.
Peu après, un barbu est venu me donner des « conseils ».
Il m’a recommandé de ne plus vendre de sandwiches au jambon et de gâteaux alcoolisés.
J’ai répondu que ma première préoccupation, c’était de gagner ma vie !
 Ensuite, c’est devenu plus chaud.
Des femmes voilées sont venues me narguer.
Un musulman est entré dans la boutique pour faire le scandale.
Sur ma porte, on a collé des autocollants d’associations homosexuelles pour faire croire que j’étais gay.
Puis on a cassé ma vitrine.
Enfin, en octobre, les gars du snack de la Nosra ont débarqué violemment pour me faire comprendre que j’étais un mauvais musulman.
J’ai alors décidé de porter plainte.
En janvier, les gars de la Nosra ont été condamnés.
Depuis, avez-vous retrouvé la tranquillité ?

Mes agresseurs me laissent tranquille.
 Ils n’ont pas le choix : il y a un jugement, ils n’ont pas le droit d’entrer en contact avec moi sinon ils vont en prison.
 Mais l’affaire a eu des répercussions sur mon commerce.
 Pour 80 à 90 % de la communauté arabe du quartier, c’est moi le fautif !
 Tout ça pour des tranches de jambon !

 Quand je travaillais en Tunisie dans un hôtel touristique, on préparait tous les jours des kilos de côtelettes de porc.
Et aujourd’hui que je suis en France, des barbus veulent m’interdire de vendre des sandwiches au jambon !

 Ils me reprochent aussi d’avoir pris la nationalité française et d’avoir choisi le prénom Loïc.
Ils prennent ça pour une trahison. [...]"

Michel Janva

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