Publié le 19/02/2015 à 21:26
Affiliés à la «Dream Team», un gang de truands chevronnés spécialistes de retentissants braquages dans les années 1990-2000, ils ont été remis en liberté par la cour d’appel de Lyon.
Daniel Bellanger, son frère Dominique et Karim Maloum ont été remis en liberté par décision de la chambre de l’instruction, selon Me Emmanuel Marsigny confirmant une information de Lyon Capitale.Bien que concerné par cette décision, Jean-Marie Struffi reste en prison après avoir été condamné en décembre dernier à Marseille à six ans de prison pour association de malfaiteurs et détention d’explosifs.
Ces quatre hommes affiliés à la «Dream Team», un surnom donné par la police espagnole à une équipe de malfaiteurs spécialisée dans le braquage de transports de fonds, étaient en détention depuis février 2013, après la découverte près d’un an plus tôt d’une trentaine d’armes de gros calibre, de plusieurs kilos d’explosifs et de voitures de grosse cylindrée dans un entrepôt de Tramoyes (Ain).
Des traces d’ADN des mis en cause avaient été retrouvées sur les lieux. Ceux-ci ont cependant toujours nié avoir voulu préparer un braquage et être étrangers à cette panoplie de malfaiteurs.
«Mon client avait été mis en examen pour vol de véhicules en bande organisée or selon le code pénal, cette qualification ne permettait pas aux magistrats de dépasser les deux ans de détention provisoire, j’ai donc interjeté appel.
La chambre de l’instruction nous a donné raison, conformément aux réquisitions de l’avocat général d’ailleurs», a commenté Me Marsigny, l’avocat de Daniel Bellanger qui était incarcéré à la maison d’arrêt de Corbas.
Régulièrement présenté comme l’une des têtes pensantes de la «Dream Team», M. Bellanger a toujours publiquement nié son appartenance à cette équipe de braqueurs qui s’était notamment illustrée, en 2000, dans le spectaculaire hold-up d’un fourgon blindé à Gentilly, en région parisienne, ayant rapporté quelque 42 millions de francs (six millions d’euros).
«La Dream Team, j’en suis pas!
Mais je les connaissais tous, pour des raisons festives...», avait déclaré M. Bellanger au journal Libération en 2011.
Poursuivi à Marseille dans la même affaire que M. Struffi, il avait fait l’objet d’une relaxe.
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