La désindustrialisation de la France n’est pas une chimère. Les données publiées, mercredi 18 février, par Trendeo le prouvent : malgré tous les efforts des pouvoirs publics, le pays continue à voir ses usines disparaître.
Quelque 217 fermetures de sites ont été annoncées en 2014, selon ce cabinet, qui recense toutes les informations de ce type.
C’est un peu moins qu’en 2013, où 267 fermetures avaient été enregistrées.
Mais depuis la tempête économique de 2008-2009, entraînée par la chute de la banque américaine Lehman Brothers, la France ne parvient pas à enrayer durablement le mouvement, et plus de 200 sites, petits ou grands, sont rayés de la carte chaque année, notamment à la suite de liquidations judiciaires.
Le 10 février encore, le fabricant de portes américain Jeld-Wen a annoncé l’arrêt prochain de son activité à Argentré-du-Plessis près de Vitré (Ille-et-Vilaine), qui emploie 105 salariés et 25 intérimaires.
Une mesure justifiée officiellement par la déprime du marché français de la construction.
Depuis 2009, 1 576 usines ont fermé et 1 000 ont ouvert
Ces suppressions ne seraient pas dramatiques si une floraison d’autres usines apparaissait dans le même temps.Ce n’est pas le cas.
En 2014, Trendeo a certes identifié 163 annonces de créations d’usines ou d’ateliers, un nombre en progression par rapport aux 122 de l’année précédente.
Mais « si les créations d’usines sont en hausse et les suppressions se réduisent, le rythme de cette évolution est encore insuffisant pour que le solde net devienne positif », constate David Cousquer, le fondateur de Trendeo.
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