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lundi 5 janvier 2015

Intervention en Libye : épisode 2 .

                                                    


Le 05/01/2015



Pourquoi ne pas demander à notre philosophe-diplomate-guerrier BHL de se rendre sur place ?

Lors de son apparition pour fêter le Nouvel An en compagnie de l’armée française, au centre de commandement de l’opération Barkhane à N’Djamena (Tchad), le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian a laissé entendre, à un journaliste du quotidien Le Parisien, que si la France proposait avant tout une solution politique en Libye, les hauts gradés de notre armée n’excluaient pas l’éventualité de frappes aériennes coordonnées (El Watan).
Il suffirait, pour cela, que l’Algérie et l’Égypte donnent leur accord.
On ne manque pas de se souvenir, en Algérie, que si le chaos règne en Libye, dans ce pays qui n’a plus de gouvernement ni de Parlement, notre ex-président Nicolas Sarkozy en porte une lourde responsabilité.
L’Égypte paraît favorable à l’idée mais l’Algérie se montre, pour le moment, encore réticente.
Jean-Yves Le Drian a affirmé devant nos soldats que « ce qui se passe en Libye n’est ni plus ni moins, sur fond de chaos politique et sécuritaire, que la résurgence d’un sanctuaire terroriste dans l’environnement immédiat du continent européen. Que ce serait une erreur profonde pour la communauté internationale de rester passive face au développement d’un tel foyer de terrorisme au cœur même de la Méditerranée. Qu’il ne faut pas l’accepter. »

Ces précisions viennent appuyer les déclarations toutes récentes du Groupe des cinq du Sahel (Niger, Mauritanie, Mali, Tchad et Burkina Faso) réuni mi-décembre à Nouakchott, et qui souhaitait une intervention militaire urgente en Libye.
 Ce groupe ne devrait-il pas se préoccuper en priorité d’une intervention militaire très urgente au Nigeria afin de tenter d’éradiquer Boko Haram ?
L’Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, rejette toute solution armée pour résoudre le bourbier libyen, estimant que le rôle des institutions internationales consiste à aider et non pas à s’immiscer dans les affaires internes de pays souverains.

Mais pourquoi ne pas demander à notre philosophe-diplomate-guerrier BHL de se rendre sur place afin d’appuyer par sa présence, et celle d’un maximum de médias, celui des partis belligérants qu’il jugera le plus apte à diriger un jour le pays ?

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