Le 14 août 2014
Joris Karl
Ce qui devait arriver arriva : deux musulmanes expulsées de la plage ont fait appel à la justice.
Wissous-Plage, de prime abord, ça sonne pas sexy.
T’as fait quoi, pendant les vacances ?
J’étais à Wissous-Plage.
Dur. Un peu comme le couple qui passerait sa lune de miel au Creusot.
C’est pas sexy, OK, mais c’est chaud.
Parce que Wissous-Plage (Essonne), c’est un nouveau Munich en puissance dans la France de l’abandon, une nouvelle part de gâteau (halal) que la République du renoncement va jeter dans la gueule des islamistes.
Pourtant, Richard Trinquier, le maire UMP du coin, n’avait pas manqué de courage : le 7 août, au grand scandale des apôtres de Bisounoursland, il avait promulgué un arrêté sans ambiguïté.
Un coup de trique à la Clemenceau.
Fini les femmes voilées sur le sable chaud, fini cette provocation permanente au pays des Lumières.
Diktat épouvantable aux yeux des bien-pensants, l’article 8 du règlement interne de Wissous-Plage stipulait que toute personne étant vêtue contrairement aux règles admises de décence ou portant des signes religieux ostentatoires serait exclue de la plage en toc.
Bien sûr, il fallut préciser qu’on parlait aussi des croix ou étoiles de David de grandes dimensions – on en voit tous les jours, comme vous le savez !
Ce qui devait arriver arriva : deux musulmanes expulsées de la plage ont fait appel à la justice, par le biais de maître Sefen Guez Guez, vite rejointes par d’autres coreligionnaires et, évidemment, des associations : Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’Association de défense des droits de l’homme (ADDH).
La victoire des antirépublicains a été rapidement scellée par le tribunal administratif de Versailles qui, ce mardi 12 août, a suspendu l’infâme loi discriminatoire.
La commune a aussi été condamnée à verser 1.500 euros aux plaignantes au titre des frais de justice.
Non, ce n’est pas un gag.
Libération nous apprend, enfin, qu’alerté samedi par l’une des femmes refoulées, Abdelkrim Benkouhi, de l’association Al Madina – qui tente de mettre en place « des cours d’arabe et de religion » dans la ville –, est allé rencontrer le maire.
« Je lui ai dit que la loi de 2004 [sur les signes religieux, NDLR] ne s’appliquait qu’aux établissements scolaires. Vous n’allez pas faire du prosélytisme, parce que vous allez jouer avec votre enfant sur du sable », a-t-il ajouté, jugeant ce règlement « vraiment discriminatoire ».
Le maire a répliqué en expliquant que le lieu n’était pas un lieu public mais un lieu « recevant du public ».
Bataille de nuance, lutte sémantique…
Tout cela est désespérant.
Dans cette France submergée par le Grand Remplacement, il reste heureusement quelques élus à défendre les valeurs de notre civilisation.
Mais pour combien de temps ?
Quand tout le système, médiatique, judiciaire est contre vous, le découragement est proche…
Dans la France de 2014, le moindre bout de plage, le moindre mètre carré de détente est devenu un champ de bataille…
T’as fait quoi, pendant les vacances ?
J’étais à Wissous-Plage.
Dur. Un peu comme le couple qui passerait sa lune de miel au Creusot.
C’est pas sexy, OK, mais c’est chaud.
Parce que Wissous-Plage (Essonne), c’est un nouveau Munich en puissance dans la France de l’abandon, une nouvelle part de gâteau (halal) que la République du renoncement va jeter dans la gueule des islamistes.
Pourtant, Richard Trinquier, le maire UMP du coin, n’avait pas manqué de courage : le 7 août, au grand scandale des apôtres de Bisounoursland, il avait promulgué un arrêté sans ambiguïté.
Un coup de trique à la Clemenceau.
Fini les femmes voilées sur le sable chaud, fini cette provocation permanente au pays des Lumières.
Diktat épouvantable aux yeux des bien-pensants, l’article 8 du règlement interne de Wissous-Plage stipulait que toute personne étant vêtue contrairement aux règles admises de décence ou portant des signes religieux ostentatoires serait exclue de la plage en toc.
Bien sûr, il fallut préciser qu’on parlait aussi des croix ou étoiles de David de grandes dimensions – on en voit tous les jours, comme vous le savez !
Ce qui devait arriver arriva : deux musulmanes expulsées de la plage ont fait appel à la justice, par le biais de maître Sefen Guez Guez, vite rejointes par d’autres coreligionnaires et, évidemment, des associations : Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et l’Association de défense des droits de l’homme (ADDH).
La victoire des antirépublicains a été rapidement scellée par le tribunal administratif de Versailles qui, ce mardi 12 août, a suspendu l’infâme loi discriminatoire.
La commune a aussi été condamnée à verser 1.500 euros aux plaignantes au titre des frais de justice.
Non, ce n’est pas un gag.
Libération nous apprend, enfin, qu’alerté samedi par l’une des femmes refoulées, Abdelkrim Benkouhi, de l’association Al Madina – qui tente de mettre en place « des cours d’arabe et de religion » dans la ville –, est allé rencontrer le maire.
« Je lui ai dit que la loi de 2004 [sur les signes religieux, NDLR] ne s’appliquait qu’aux établissements scolaires. Vous n’allez pas faire du prosélytisme, parce que vous allez jouer avec votre enfant sur du sable », a-t-il ajouté, jugeant ce règlement « vraiment discriminatoire ».
Le maire a répliqué en expliquant que le lieu n’était pas un lieu public mais un lieu « recevant du public ».
Bataille de nuance, lutte sémantique…
Tout cela est désespérant.
Dans cette France submergée par le Grand Remplacement, il reste heureusement quelques élus à défendre les valeurs de notre civilisation.
Mais pour combien de temps ?
Quand tout le système, médiatique, judiciaire est contre vous, le découragement est proche…
Dans la France de 2014, le moindre bout de plage, le moindre mètre carré de détente est devenu un champ de bataille…
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