Trois milliards d'euros pour soigner des migrants en bonne santé, cherchez l'erreur...
La Commission européenne vient de s’assigner une tâche d’envergure : dépister les problèmes de santé des migrants et des réfugiés entrant dans l’Union européenne afin de « protéger la santé de nos propres citoyens », a annoncé, mardi, le commissaire européen Tonio Borg. Nous en sommes fort aises.
Et pour mener à bien cette opération, un nouveau fonds européen de 3 milliards d’euros a été créé, non seulement dans le but de financer les besoins de santé des migrants malades, mais également, dit le commissaire, pour la construction d’infrastructures, sans plus de précisions sur le sujet.
Est-il utile de rappeler que, depuis sa création en 2000, l’Aide médicale d’État (AME) ne cesse de croître en France pour atteindre 700 millions d’euros en 2012 et 818 millions pour les trois premiers trimestres de 2013 ? Michèle Delaunay avait annoncé une augmentation de presque 3 % pour 2014 en raison d’un nombre de bénéficiaires en constante augmentation.
L’État grec – qui, depuis 2010, a baissé de 25 à 40 % le salaire de certaines catégories de ses fonctionnaires (juges, universitaires, policiers et pompiers) – a dépensé, en 2013, 20 millions d’euros à cet effet car les réfugiés doivent être traités comme les ressortissants de l’Union européenne, affirme le ministre de la Santé Adonis Georgiadis.
Bien. Mais la question est de savoir quels sont donc les problèmes de santé des migrants dont il faut préserver les autochtones.
La tuberculose, maladie contagieuse que l’on croyait éradiquée, a, en effet, fait sa réapparition en France ces dernières années.
Et si le nombre total de cas semble en baisse sur notre sol – 5.000 par an –, une forme multirésistante aux antibiotiques chez des patients nés en Russie préoccupe les médecins.
La DGS (Direction générale de la santé) a déjà fait savoir qu’elle considérait la hausse des formes de tuberculose multirésistantes comme inquiétante sur le plan de la santé publique en France.
Comme chacun le sait, c’est aussi une affection éminemment contagieuse.
À partir des années 80 a été découvert en France une maladie alors totalement inconnue : la drépanocytose, maladie génétique et héréditaire de l’hémoglobine.
Les malades atteints venaient, pour la plupart, d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et des Antilles.
En 2007, 28 % des naissances en France métropolitaine étaient considérées à risque, les indices les plus élevés concernant l’Île-de-France (55,68 %), la région PACA (41,91 %) et le Languedoc-Roussillon (34,78 %).
En 30 ans, cette maladie est devenue la première maladie génétique en France mais aussi à Londres et Bruxelles.
Le SIDA se révèle également, depuis quelques années, une maladie pour partie importée, à propos de laquelle le professeur Delfraissy dressait récemment un état des lieux édifiant.
« On sait qui se contamine chez ces 7.000 personnes » (nombre de cas détectés chaque année en France). « Certaines populations gay », « les populations migrantes », lesquelles représentent les 2/3 des contaminations.
On se dit pourtant qu’on a de la veine car, si l’on en croit l’ancien ministre de l’Intérieur maltais, « la plupart des migrants sont en bonne santé. Mais nous avons l’obligation de protéger la santé de nos propres citoyens… »
Trois milliards d’euros pour soigner des migrants en bonne santé, cherchez l’erreur…
Et pour mener à bien cette opération, un nouveau fonds européen de 3 milliards d’euros a été créé, non seulement dans le but de financer les besoins de santé des migrants malades, mais également, dit le commissaire, pour la construction d’infrastructures, sans plus de précisions sur le sujet.
Est-il utile de rappeler que, depuis sa création en 2000, l’Aide médicale d’État (AME) ne cesse de croître en France pour atteindre 700 millions d’euros en 2012 et 818 millions pour les trois premiers trimestres de 2013 ? Michèle Delaunay avait annoncé une augmentation de presque 3 % pour 2014 en raison d’un nombre de bénéficiaires en constante augmentation.
L’État grec – qui, depuis 2010, a baissé de 25 à 40 % le salaire de certaines catégories de ses fonctionnaires (juges, universitaires, policiers et pompiers) – a dépensé, en 2013, 20 millions d’euros à cet effet car les réfugiés doivent être traités comme les ressortissants de l’Union européenne, affirme le ministre de la Santé Adonis Georgiadis.
Bien. Mais la question est de savoir quels sont donc les problèmes de santé des migrants dont il faut préserver les autochtones.
La tuberculose, maladie contagieuse que l’on croyait éradiquée, a, en effet, fait sa réapparition en France ces dernières années.
Et si le nombre total de cas semble en baisse sur notre sol – 5.000 par an –, une forme multirésistante aux antibiotiques chez des patients nés en Russie préoccupe les médecins.
La DGS (Direction générale de la santé) a déjà fait savoir qu’elle considérait la hausse des formes de tuberculose multirésistantes comme inquiétante sur le plan de la santé publique en France.
Comme chacun le sait, c’est aussi une affection éminemment contagieuse.
À partir des années 80 a été découvert en France une maladie alors totalement inconnue : la drépanocytose, maladie génétique et héréditaire de l’hémoglobine.
Les malades atteints venaient, pour la plupart, d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et des Antilles.
En 2007, 28 % des naissances en France métropolitaine étaient considérées à risque, les indices les plus élevés concernant l’Île-de-France (55,68 %), la région PACA (41,91 %) et le Languedoc-Roussillon (34,78 %).
En 30 ans, cette maladie est devenue la première maladie génétique en France mais aussi à Londres et Bruxelles.
Le SIDA se révèle également, depuis quelques années, une maladie pour partie importée, à propos de laquelle le professeur Delfraissy dressait récemment un état des lieux édifiant.
« On sait qui se contamine chez ces 7.000 personnes » (nombre de cas détectés chaque année en France). « Certaines populations gay », « les populations migrantes », lesquelles représentent les 2/3 des contaminations.
On se dit pourtant qu’on a de la veine car, si l’on en croit l’ancien ministre de l’Intérieur maltais, « la plupart des migrants sont en bonne santé. Mais nous avons l’obligation de protéger la santé de nos propres citoyens… »
Trois milliards d’euros pour soigner des migrants en bonne santé, cherchez l’erreur…
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