Le picolo est devenu le mode de défonce favori de la jeunesse.
HEC Paris, l’École des hautes études commerciales, c’est LA grande école.
Celle dont on passe autant de temps à préparer le concours d’entrée qu’à suivre les cours, bref, un truc qui vous emmène comme une fleur à bac + 7 ou 8.
Dans ce temple où ont été rassemblés l’Institut supérieur des affaires (ISA) et le Centre de perfectionnement aux affaires, on forme le gratin de la finance et du business.
Celui qui demain sera aux affaires.
Pour certains, de toutes sortes.
Mercredi soir, cette belle jeunesse de la France qui gagne fêtait la fin de l’année sur le campus de Jouy-en-Josas (Yvelines).
Et les fêtes, vous savez ce que c’est : on picole puis on s’oublie.
Alors, histoire de se défouler, les derniers fêtards se sont offert un petit supplément façon racaille de banlieue.
Un étudiant raconte au Parisien : « La soirée a commencé par un pot, puis des étudiants ont continué en “after”. »
Après avoir tagué les murs, refait la déco à la bière et vidé quelques extincteurs, « ils ont commencé à jeter des meubles par les fenêtres puis tout le monde a suivi. Les alarmes incendie ont retenti toute la nuit dans la moitié des bâtiments du campus. C’était suffisamment grave pour que la police vienne sur le campus, ce qu’elle ne fait jamais. »
On ne parle pas de viols ou de bizutages aux limites de l’extrême, mais ça aurait pu.
Enfin ça, ça fait plutôt partie des rituels d’intégration…
Monsieur le secrétaire général de la grande école est formel : « Tous les élèves impliqués seront déférés devant le conseil de discipline. »
Appelés à la rescousse, les fins limiers du commissariat de Vélizy mènent l’enquête.
Voulez-vous que je vous en donne déjà l’issue ?
Comme on explique les émeutes de banlieue par la misère sociale, on va offrir à ces jeunes gens un alibi commode : on va invoquer la « pression », le « burn out », l’épouvantable compétition qui fait péter les plombs aux têtes les plus pleines…
La vérité, celle sur laquelle il n’y a pas besoin d’enquêter, c’est que le picolo est devenu le mode de défonce favori de la jeunesse.
Le – seul ? – commun dénominateur qui transcende aussi bien les classes sociales que les âges et la géographie.
Des « soirées cartables » à Lannion aux comas éthyliques du vendredi soir en passant par l’ivresse du lundi matin pour mieux commencer la semaine, le monde des 12-25 ans s’alcoolise, parfois à mort.
Dans un monde où tout se vaut et où tout est permis, un monde dopé au fric et au sexe, c’est la dernière transgression que les enfants de l’Occident blanc trouvent encore à s’offrir.
Il y a un siècle, ils partaient garnir les tranchées de leur chair à canon.
Aujourd’hui, ils se bourrent la gueule et saccagent leur univers doré.
Pathétique !
Celle dont on passe autant de temps à préparer le concours d’entrée qu’à suivre les cours, bref, un truc qui vous emmène comme une fleur à bac + 7 ou 8.
Dans ce temple où ont été rassemblés l’Institut supérieur des affaires (ISA) et le Centre de perfectionnement aux affaires, on forme le gratin de la finance et du business.
Celui qui demain sera aux affaires.
Pour certains, de toutes sortes.
Mercredi soir, cette belle jeunesse de la France qui gagne fêtait la fin de l’année sur le campus de Jouy-en-Josas (Yvelines).
Et les fêtes, vous savez ce que c’est : on picole puis on s’oublie.
Alors, histoire de se défouler, les derniers fêtards se sont offert un petit supplément façon racaille de banlieue.
Un étudiant raconte au Parisien : « La soirée a commencé par un pot, puis des étudiants ont continué en “after”. »
Après avoir tagué les murs, refait la déco à la bière et vidé quelques extincteurs, « ils ont commencé à jeter des meubles par les fenêtres puis tout le monde a suivi. Les alarmes incendie ont retenti toute la nuit dans la moitié des bâtiments du campus. C’était suffisamment grave pour que la police vienne sur le campus, ce qu’elle ne fait jamais. »
On ne parle pas de viols ou de bizutages aux limites de l’extrême, mais ça aurait pu.
Enfin ça, ça fait plutôt partie des rituels d’intégration…
Monsieur le secrétaire général de la grande école est formel : « Tous les élèves impliqués seront déférés devant le conseil de discipline. »
Appelés à la rescousse, les fins limiers du commissariat de Vélizy mènent l’enquête.
Voulez-vous que je vous en donne déjà l’issue ?
Comme on explique les émeutes de banlieue par la misère sociale, on va offrir à ces jeunes gens un alibi commode : on va invoquer la « pression », le « burn out », l’épouvantable compétition qui fait péter les plombs aux têtes les plus pleines…
La vérité, celle sur laquelle il n’y a pas besoin d’enquêter, c’est que le picolo est devenu le mode de défonce favori de la jeunesse.
Le – seul ? – commun dénominateur qui transcende aussi bien les classes sociales que les âges et la géographie.
Des « soirées cartables » à Lannion aux comas éthyliques du vendredi soir en passant par l’ivresse du lundi matin pour mieux commencer la semaine, le monde des 12-25 ans s’alcoolise, parfois à mort.
Dans un monde où tout se vaut et où tout est permis, un monde dopé au fric et au sexe, c’est la dernière transgression que les enfants de l’Occident blanc trouvent encore à s’offrir.
Il y a un siècle, ils partaient garnir les tranchées de leur chair à canon.
Aujourd’hui, ils se bourrent la gueule et saccagent leur univers doré.
Pathétique !
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