Lundi 12 Mai 2014 à 10:30 (mis à jour le 12/05/2014 à 11:15)
La livraison des navires de guerre Mistral ne devrait pas être compromise. Photo © SIPA
Commerce. Malgré la crise en Ukraine et les avertissements de François Hollande, la France devrait livrer ses deux navires de guerre Mistral à la Fédération de Russie, selon les informations du Monde.
La crise n’affecte pas le commerce
C’est le quotidien Le Monde qui l’affirme : la France va bien livrer ses deux navires de guerre de type Mistral.
Le premier sera livré en octobre de cette année et le second en 2015, pour une facture totale avoisinant les 1,2 milliard d’euros.
Cité par Le Monde, un «influent conseiller de l’Elysée» témoigne : «ce contrat a été signé, il sera exécuté. Les Russes l'ont payé, une annulation entraînerait des pénalités(…)» avant d’ajouter que les Mistral ne font pas partie de «l'inventaire des sanctions de niveau 3 actuellement à l'étude parmi les Européens».
Des livraisons au mauvais moment
Le contrat de vente des Mistral a été signé en 2011.
Mais en pleine crise diplomatique avec la Russie, ces livraisons tombent mal.
Au mois de mars, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré qu’il pourrait «annuler ces ventes» si la Russie ne changeait pas d’attitude à l’égard de l’Ukraine.
En déplacement en Allemagne, le président de la République François Hollande a déclaré : «ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant il n'est pas remis en cause».
La secrétaire d’Etat américaine, adjointe à l’Europe, a fait part de son «inquiétude» à propos de cette vente.
C’est le quotidien Le Monde qui l’affirme : la France va bien livrer ses deux navires de guerre de type Mistral.
Le premier sera livré en octobre de cette année et le second en 2015, pour une facture totale avoisinant les 1,2 milliard d’euros.
Cité par Le Monde, un «influent conseiller de l’Elysée» témoigne : «ce contrat a été signé, il sera exécuté. Les Russes l'ont payé, une annulation entraînerait des pénalités(…)» avant d’ajouter que les Mistral ne font pas partie de «l'inventaire des sanctions de niveau 3 actuellement à l'étude parmi les Européens».
Des livraisons au mauvais moment
Le contrat de vente des Mistral a été signé en 2011.
Mais en pleine crise diplomatique avec la Russie, ces livraisons tombent mal.
Au mois de mars, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait déclaré qu’il pourrait «annuler ces ventes» si la Russie ne changeait pas d’attitude à l’égard de l’Ukraine.
En déplacement en Allemagne, le président de la République François Hollande a déclaré : «ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant il n'est pas remis en cause».
La secrétaire d’Etat américaine, adjointe à l’Europe, a fait part de son «inquiétude» à propos de cette vente.
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