Par Marc de Boni
Mis à jour le 01/04/2014 à 17:55
Publié le 01/04/2014 à 16:18
LE SCAN - La nomination de Manuel Valls à Matignon réveille les rancunes des différentes composantes du collectif Jour de colère, qui doit manifester ce week-end dans plusieurs villes de France.
Mis à jour le 01/04/2014 à 17:55
Publié le 01/04/2014 à 16:18
LE SCAN - La nomination de Manuel Valls à Matignon réveille les rancunes des différentes composantes du collectif Jour de colère, qui doit manifester ce week-end dans plusieurs villes de France.
«Ce sinistre personnage cristallise contre lui la colère de tous les opposants au régime.»
Sur la page Facebook du collectif «Jour de colère», l'accueil est glacial pour le nouveau premier ministre.
«Il n'hésite pas à nous réprimer violemment.
Les faits qui lui sont reprochés sont multiples: gazage, matraquage, (…) entraves à la liberté d'expression, et la liste est longue.»
Des manifestations doivent se dérouler ce week-end dans plusieurs grandes villes de France, prévues depuis l'entre-deux-tours des municipales.
Tout porte à croire que la promotion de Manuel Valls changera la teneur des slogans.
Béatrice Bourges, animatrice du Printemps français, l'une des composantes du «Jour de colère», prévient: la nomination de Manuel Valls, «c'est un pas vers la dictature».
Contactée par le Scan, elle affirme son inquiétude pour la liberté d'expression: «Il ne supporte pas la contradiction.»
La fondatrice du Printemps français ajoute: «C'est une très mauvaise nouvelle pour la démocratie. Les manifestations de ce week-end seront, je l'espère, une façon de montrer que nous ne nous laisserons pas faire ses méthodes autoritaires.»
Autre figure qui avait lancé ses partisans dans les cortèges du «Jour de colère», le polémiste controversé Dieudonné promet une réaction sur YouTube à l'arrivée de Manuel Valls à la tête du gouvernement.
Au mois de janvier, déjà, il lui consacrait une vidéo intitulée «Merci Manu!», dans laquelle il dénonçait les gardes à vue, perquisitions, et le contrôle fiscal dont il avait fait l'objet.
En décembre 2013, les deux hommes s'étaient engagés dans un bras de fer qui avait conduit à l'annulation du spectacle de Dieudonné dans plusieurs villes.
L'humoriste relaye ce mardi sur son compte Twitter les affiches anti-Valls de «Jour de colère».
De son côté Alexandre Gabriac, leader du mouvement Jeunesses nationalistes, dissous par Manuel Valls le 24 juillet 2013, a cru «à une blague du premier avril» lors de l'annonce du choix du nouveau premier ministre.
Il affirme au Scan qu'il se sent directement concerné: «Manuel Valls est un obsédé de l'extrémisme, c'est nous que François Hollande vise.»
Le jeune cadre d'extrême droite manifestera à Lyon ce 6 avril.
Au lendemain des manifestations violentes du mois de janvier, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, s'était dressé en pourfendeur du «Jour de colère».
A l'Assemblée le 29 janvier, il qualifiait alors le mouvement de «réunion de groupuscules d'extrême droite».
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Sur la page Facebook du collectif «Jour de colère», l'accueil est glacial pour le nouveau premier ministre.
«Il n'hésite pas à nous réprimer violemment.
Les faits qui lui sont reprochés sont multiples: gazage, matraquage, (…) entraves à la liberté d'expression, et la liste est longue.»
Des manifestations doivent se dérouler ce week-end dans plusieurs grandes villes de France, prévues depuis l'entre-deux-tours des municipales.
Tout porte à croire que la promotion de Manuel Valls changera la teneur des slogans.
Béatrice Bourges, animatrice du Printemps français, l'une des composantes du «Jour de colère», prévient: la nomination de Manuel Valls, «c'est un pas vers la dictature».
Contactée par le Scan, elle affirme son inquiétude pour la liberté d'expression: «Il ne supporte pas la contradiction.»
La fondatrice du Printemps français ajoute: «C'est une très mauvaise nouvelle pour la démocratie. Les manifestations de ce week-end seront, je l'espère, une façon de montrer que nous ne nous laisserons pas faire ses méthodes autoritaires.»
Autre figure qui avait lancé ses partisans dans les cortèges du «Jour de colère», le polémiste controversé Dieudonné promet une réaction sur YouTube à l'arrivée de Manuel Valls à la tête du gouvernement.
Au mois de janvier, déjà, il lui consacrait une vidéo intitulée «Merci Manu!», dans laquelle il dénonçait les gardes à vue, perquisitions, et le contrôle fiscal dont il avait fait l'objet.
En décembre 2013, les deux hommes s'étaient engagés dans un bras de fer qui avait conduit à l'annulation du spectacle de Dieudonné dans plusieurs villes.
L'humoriste relaye ce mardi sur son compte Twitter les affiches anti-Valls de «Jour de colère».
De son côté Alexandre Gabriac, leader du mouvement Jeunesses nationalistes, dissous par Manuel Valls le 24 juillet 2013, a cru «à une blague du premier avril» lors de l'annonce du choix du nouveau premier ministre.
Il affirme au Scan qu'il se sent directement concerné: «Manuel Valls est un obsédé de l'extrémisme, c'est nous que François Hollande vise.»
Le jeune cadre d'extrême droite manifestera à Lyon ce 6 avril.
Au lendemain des manifestations violentes du mois de janvier, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, s'était dressé en pourfendeur du «Jour de colère».
A l'Assemblée le 29 janvier, il qualifiait alors le mouvement de «réunion de groupuscules d'extrême droite».
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