Par Claude Brasseur, mathématicien, chercheur, et fondateur d’un centre de recherche sur les énergies renouvelables.
Tout scientifique – quelle que soit sa spécialité – lisant les synthèses du GIEC, s’étonne devant les « conclusions » concernant le futur lointain énoncées avec une totale certitude.
Totale certitude alors qu’aucun des nombreux modèles établis par le GIEC au siècle passé ne prédit les mesures faites au 21e siècle…
C’est la vapeur d’eau et les nuages qui engendrent pour l’essentiel l’effet de serre et personne ne dirait autre chose.
Le GIEC veut nous faire comprendre que l’être humain est la cause directe de l’augmentation de cet effet de serre via ses industries, sa consommation de carburants fossiles, essentiellement la production de gaz carbonique.
Or un groupe international de chercheurs vient de publier dans la revue Nature une découverte sur l’origine des particules d’aérosol dans l’atmosphère qui jouent un rôle très important dans la formation des nuages.
Les composantes de ces grosses molécules sont émises par les plantes et les grosses molécules elles-mêmes se synthétisent dans l’atmosphère.
Ces grosses molécules issues des plantes peuvent influencer directement l’effet de serre en faisant écran aux rayons infra rouges et indirectement car les gouttes d’eau des nuages se synthétisent autour de ces macro molécules.
La désertification de l’Afrique de l’Ouest liée à l’explosion démographique a ainsi des effets sur l’évolution de l’effet de serre atmosphérique et pas seulement parce que le sol est dénudé.
En ce moment, par contre, il semble que la terre verdit.
L’homme a peut-être un rôle dans le climat ?
Ces plantes augmentent peut-être le taux d’aérosols et leur effet de serre..
Quoi qu’il en soit, l’évolution de la couverture végétale terrestre va faire l’objet d’études nouvelles où le rôle de l’homme sera mesuré et les certitudes du GIEC mises à l’épreuve.
Il est probable que dans 20 ans le GIEC sera oublié et qu’il trouvera sa place dans la liste des escroqueries « scientifiques ». (1)
N’oublions pas que la climatologie est une science en gestation et qu’un scientifique ne peut offrir aucune certitude tant qu’il ne dispose pas de « toutes les pièces du puzzle ».
Un seul élément manque et toute une théorie est caduque. (2)
Toute l’Europe conditionne son avenir suivant les modèles du GIEC.
Est-ce justifié de handicaper son industrie, d’investir dans des sources d’énergie « propre »(3) pour montrer l’exemple?
On peut faire confiance au GIEC pour intégrer ces nouvelles informations dans ses modèles futurs.
Il intègre déjà l’absence d’élévation de température depuis 15 ans… mais son rôle d’apprenti sorcier ne devrait-il pas inciter à la méfiance ?
(1) Le livre de G.MESSADIE, 500 ans d’impostures scientifiques, éd.Archipel, est aussi intéressant qu’agréable à lire. Il classe le GIEC dans les tromperies…
(2) En science, on peut émettre toutes les hypothèses qu’on veut et c’est amusant. Ensuite, il faut les vérifier et c’est tout aussi amusant pour un vrai scientifique… qui accepte qu’une seule erreur détruise sa proposition. Ce n’est pas le monde de la philosophie où chacun a sa vue personnelle de l’existence et où toutes les vues sont intéressantes.
(3) L’Allemagne a décidé de fermer ses centrales nucléaires pour les remplacer en bonne part par des éoliennes. Les éoliennes ne donnant pas souvent de l’énergie, on les complète… par des centrales au charbon hyper polluantes ! Le gaz carbonique est peut-être sa seule émission utile ? L’absurde règne, surtout quand on sait qu’il existe des sources d’énergie renouvelable disponibles 24h/24h, peu coûteuses, disponibles partout et mettant au travail les gens de la région…
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