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samedi 19 avril 2014

Et Tariq, c’est auvergnat, comme prénom ?


Wikimedia


Le 18 avril 2014


   
Tariq Ramadan sait que l'heure est bientôt venue. Il sait que la démographie européenne joue en sa faveur.

L’historien du présent peut désormais conclure que l’on commence à passer aux choses sérieuses.
 Le terme « Français de souche », naguère utilisé par le général de Gaulle lui-même sans que cela pose le moindre problème, est devenu, en 2014, une arme à double tranchant.
À la fois brandie par les uns pour faire valoir leur identité menacée et brandie par les autres pour dire que « c’est une construction idéologique » et que cela relève du « fantasme ».
 L’expression « construction idéologique » est de Tariq Ramadan, invité le 16 avril sur i>Télé pour « débattre » avec Edgar Morin.
Tariq Ramadan sait que l’heure est bientôt venue.
Il sait que la démographie européenne joue en sa faveur, que les populations de culture islamique sont chaque jour plus nombreuses sur le Vieux Continent avec l’étrange (je ne trouve pas d’autre mot) complicité des Sarko, Valls et consorts.
 Alors il se sent assez fort, avec ses frères d’idéologie, soutenu en ça par les idiots utiles de la gauche antinationale, pour sortir l’artillerie lourde.
Évidemment, il fustige les positions de Zemmour et Finkielkraut sur le « Grand Remplacement » qui n’en est pas un car, d’après lui, les jeunes musulmans pensent français et sont de culture française…
Cela me rappelle mes cours de philo sur les dangers du sophisme…
Soyons-en convaincus : comme on pouvait le craindre, nous sommes – depuis quelques années – passés à l’étape du négationnisme.
Ramadan nie, en effet, purement et simplement qu’il existe des « Français de souche ».
 Pour lui, « ce sont simplement des immigrés de plus longue date ».
Habilement, le théoricien noie le poisson de souche en mélangeant les notions : tout le monde est immigré, vous voyez, il n’y a pas de soucis, vous êtes dans l’erreur, chers téléspectateurs…
Il oublie que les « immigrés » dont il parle sont, pour l’immense majorité, de souche celto-gauloise et européenne dans une acceptation plus large.
Il omet de dire que, jusqu’aux années 1950, les migrations sont restées faibles.
Avec son habituel sens de la provocation, il va plus loin, beaucoup plus loin : « Aïcha et Mohamed (qu’il prononce malicieusement en accentuant l’accent arabe) sont des prénoms français ».
 Et Tariq, c’est auvergnat, comme prénom ?
 Lapidaire – si l’on ose dire –, Tariq explique qu’en 2005 (pendant les émeutes), les jeunes qui manifestaient voulaient, selon lui, « plus de justice sociale ».
Il finit en beauté, clamant que « l’islam est une religion française ».
 Face à lui, Edgar Morin se sent obligé de vanter ses « multiples origines méditerranéennes », rappelant néanmoins qu’il y a actuellement en France, y compris chez les juifs, « un retour aux racines », impliquant le recours aux prénoms typiques de chaque communauté.

Je vous l’annonce : les provocations de Tariq sont annonciatrices de grands malheurs.

 Ça ne sent jamais bon pour un peuple quand on commence à nier son existence…

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