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vendredi 14 mars 2014

Dominique Voynet va inaugurer un square au nom du fondateur d’une revue qui fit la promotion de la pédophilie.

     Par / le 14 mars 2014 à 12:16 /
        
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A quelques jours des élections municipales, Dominique Voynet dérape gravement en inaugurant le samedi 15 mars à 11 h à Montreuil un square Jean Le Bitoux, du nom du fondateur du magazine homosexuel Gai Pied, mort du sida en 2010.
 
L’inauguration aura lieu rue Paul Bert et sera accompagnée d’un discours de Dominique Voynet, maire de la ville.
Elle est également présentée comme le point de départ symbolique d’une série d’inauguration de jardins de Montreuil.
 Se sont déjà annoncés pour cette inauguration « militante » Christophe Girard, maire du IVe arrondissement de Paris, Pierre Serne, tête de liste EELV à Vincennes, Jean-Luc Romero, conseiller régional d’Île-de-France, Pierre Guénin, journaliste et écrivain, Alain Burosse, réalisateur, Les Sœurs de la perpétuelle indulgence ainsi que SOS homophobie.
Une plaque sera installée avec pour inscription : «Jean Le Bitoux, journaliste, écrivain et militant de la lutte contre l’homophobie».
Mais qui était vraiment Jean Le Bitoux et à qui cet aréopage rend-il hommage ?

Jean Le Bitoux était le fondateur de la publication Le Gai Pied dont le premier numéro sort en 1979, imprimé par la LCR (Ligue communiste révolutionnaire).
Le titre de cette publication était une idée du philosophe homosexuel Michel Foucault.
Cette publication s’inscrit dans une perspective révolutionnaire.
 La révolution sexuelle est perçue comme un moyen de subvertir entièrement la société.
Il y est question d’homosexualité mais aussi de pédophilie.

Selon les termes de l’historienne Anne-Claude Ambroise-Rendu, le discours selon lequel « les enfants ont aussi droit à la sexualité » trouve à l’époque une niche « à l’ombre des mouvement alternatifs, de l’antipsychiatrie et du militantisme homosexuel.
 Du Front homosexuel d’action révolutionnaire (FHAR) créé en mars 1971, au magazine Le Gai Pied lancé en février 1979, tous réclament, avec Michel Foucault, la reconnaissance des « sexualités périphériques ».
 En 1975, Daniel Cohn-Bendit publie Le Grand bazar dans lequel un chapitre, « Little big men », est consacré à la« sexualité des enfants ».
 En 1976, René Schérer et Guy Hocquenghem dirigent un numéro de la revue Recherches sur l’enfance et l’éducation, « soutenu notamment par Michel Foucault et François Châtelet [et qui] marque sans doute l’apogée de ce type de discours » intellectuel sur la pédophilie et l’hébéphilie.
 En avril 1978, invité avec Guy Hocquenghem de l’émission Dialogues sur France Culture, Michel Foucault dénonce le cadre juridique qui « vise à protéger les enfants en les confiant au savoir psychanalytique », à nier l’existence de leur désir sexuel et à postuler la sexualité avec les adultes comme dangereuse pour eux.
 
Gai Pied publiera des annonces explicites qui relèvent de la pédophilie.
En 1987, Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur de l’époque, décide d’interdire Gai Pied Hebdo.
 Mais le lobby homosexuel mobilise ses relais politiques et François Léotard, qui est à l’époque ministre de la Culture, intervient pour sauver cette publication qui disparaîtra finalement en 1992.
 
C’est dans les locaux de Gai Pied que se trouve le siège d’Act Up Paris.
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