RENNES (NOVOpress Breizh) – Trois jeunes âgés de 20 à 24 ont été mis en examen mercredi dernier à Rennes pour « viols et agressions sexuelles commis en réunion sur mineure de moins de 15 ans ». Les auteurs présumés ont aussitôt été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Selon Ouest-France, qui révèle cette sordide affaire, une fillette âgée au moment des faits de seulement 7 ans, a été victime de viols répétés pendant des mois, entre 2004 et 2006.
A l’époque des faits les violeurs présumés étaient âgés de moins de 13 ans pour l’un d’entre eux, de13 et 16 ans pour les deux autres.
L’affaire aurait été découverte en 2010 lorsque la victime a osé en parler à la directrice de son école et à sa tante.
Ce n’est que mardi dernier – près de trois ans plus tard – que le trio a été interpellé par la police. Présentés à un juge d’Instruction le lendemain, les trois jeunes ont été mis en examen et aussitôt relâchés sous contrôle judiciaire.
Cette mesure a suscité l’indignation de la tante de la victime.
« Je ne comprends pas que la justice ait décidé de les placer sous contrôle judiciaire. Ma nièce, depuis mercredi soir, est terrorisée. Elle ne mange plus et n’ose plus sortir. Elle est terrifiée de les rencontrer à nouveau même si la justice leur a interdit de rentrer en contact avec elle. Dimanche, elle va avoir 16 ans… »a-t-elle déclaré au quotidien rennais.
Cette décision du juge des libertés et de la détention (JLD) souligne une fois de plus les contradictions du gouvernement en matière de politique pénale.
Alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits de la femme, prétend lutter contre les violences faites aux femmes, Christiane Taubira défend de son côté une politique pénale favorisant – du moins pour les vrais délinquants* – les aménagements de peine et les voies alternatives à la prison. Pour le plus grand bénéfice, dans le cas présent, de nos trois violeurs présumés.
* Nicolas, le jeune veilleur opposé au mariage homosexuel incarcéré à Fleury-Mérogis aussitôt après avoir été condamné à deux mois de prison, n’entre bien entendu pas dans cette catégorie. Pour la justice de Mme Taubira, son cas est beaucoup plus grave…
Crédit photo : DR.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.