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samedi 13 juillet 2013

Brétigny-sur-Orge: des racailles ont tenté de dépouiller des cadavres.


 


Les pillards tentaient de voler les téléphones portables des victimes de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge
Les pillards tentaient de voler les téléphones portables des victimes de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge © REUTERS
Pompiers et policiers qui tentaient de porter secours aux victimes du déraillement ont fait face à des jets de pierres.

L'info. C'est une scène incroyable à laquelle ont assisté les policiers à leur arrivée à Brétigny-sur-Orge. Alors qu'ils tentaient de porter secours aux victimes du déraillement du Paris-Limoges, dans lequel au moins six personnes ont trouvé la mort, ils ont dû faire face à des jets de pierres de la part d'un petit groupe de jeunes.

A l'origine de l'agression, des pillards, venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu'ils pouvaient emporter.


>> Retrouvez ici les dernières infos sur la catastrophe ferroviaire

"Ils semblent porter secours aux victimes".

Nathalie Michel, du syndicat de police Alliance, raconte la scène au micro d'Europe 1 : "A 17 heures 30, alors que nos collègues interviennent, ils voient un groupe de jeunes qui approchent et qui semblent porter secours aux victimes. Très rapidement, ils se rendent compte que ces individus sont présents pour dépouiller les victimes et notamment les premiers cadavres", s'insurge la syndicaliste.

>> A LIRE AUSSI : Brétigny : le scénario de l'accident

"Inqualifiable, monstrueux".

 Les policiers décident alors de les chasser, mais les jeunes n'entendent pas se laisser faire. Ils ripostent aux forces de l'ordre en leur jetant des pierres, ainsi qu'aux pompiers en cours d'intervention. Pour s'en débarrasser, les secours sont contraints de demander des renforts. "C'est inqualifiable, monstrueux", ajoute encore Nathalie Michel, écœurée.

Peu de chances d'être retrouvés.

Au moins un suspect a été arrêté pour vol, mais les autres ont peu de chances d'être retrouvés : une partie des caméras de la gare était hors-service après l'accident, et les policiers présents sur place travaillaient surtout à secourir les victimes. 

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