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dimanche 14 avril 2019

Toulouse. VIDEOS. La police crée une nasse, lance une grenade à l’intérieur puis frappe les manifestants qui fuient les gaz

 
 
 
 
samedi 13 avril
 
Pour cet acte 22, les scènes de provocations policières n'ont pas manqué.

Celle-ci est cependant particulièrement équivoque.

Une foule de manifestant des plus pacifiques avec des vieux et des enfants.
La police crée une nasse puis lance une grenade à l'intérieur puis tente de retenir les manifestants en les frappants et les étranglant.



Il est de plus en plus clair que pour cet acte 22, la volonté du gouvernement d’empêcher les Gilets jaunes de manifester s’appuyant sur la loi « anti-casseur ».



Aux alentours de 19h30, les gazages massifs continuent toujours à pleuvoir comme en témoigne la vidéo ci-dessous :



Pour plus d’informations, notre article à la mi-journée :
Toulouse. Répression sans précédent : la loi "anti-casseurs" pour empêcher les Gilets jaunes de manifester
Pour la première journée de manifestation depuis l’adoption de la loi anti-casseurs, la mobilisation est massive ce samedi à Toulouse.
Un appel à se réunir là-bas pour l’acte 22 circulait sur les réseaux sociaux, les forces de police n’ont pas attendu pour réprimer et ont, dés le début de la manif, nassé les manifestants au niveau de Jean Jaures, bloquant les accès et gazant violemment la nasse géante.
Tout pour empêcher les Gilets jaunes de manifester.



Dés le début du départ en manifestation, les manifestants se sont fait nassés au niveau de Jean-Jaures, les forces de répression les empêchant de poursuivre la manif.
La volonté étant claire : disperser les manifestants pour pouvoir mieux réprimer, empêcher la formation d’un cortège massif et d’une démonstration de rue conséquente.
Dans cette nasse géante, les policiers ont chargé, à coups de gaz lacrymo, de grenades de désencerclement, avec des charges et frappes incessantes sur tout ce qui bouge.
Les baceux étant également à l’offensive, multipliant les charges violentes.
Les blindés et les canons à eux sont également au rendez-vous, même s’ils n’ont pas été encore utilisés.



Comme on peut l’apercevoir et l’entendre dans les lives, selon les manifestants sur place, la répression ce samedi est sans précédent et plus forte que les actes précédents, certains parlant de « scènes de guerre ».




Les forces de police ont également empêcher la jonction entre les militants syndicaux, notamment le cortège de la CGT, qui a appelé à la mobilisation ce samedi pour protester contre les mesures liberticides et antidémocratiques adoptées dernièrement par le gouvernement et pour une hausse des salaires, et les Gilets jaunes qui tentaient de rejoindre le cortège syndical en scandant des slogans en « l’honneur des travailleurs », avec des gaz lacrymo.
Une politique de la terreur qui n’a pas les effets escomptées puisqu’elle n’entache pas la détermination des Gilets jaunes et leur volonté de manifester.
 Après être sorti de la nasse géante, les manifestants ont reformé des cortèges et défilent toujours, dans une ambiance combative, à coup de slogans contre la répression policière et la politique antisociale de Macron, dans les rues toulousaines.
Sous les gaz lacrymo, grenades de désencerclement et charges incessantes des baceux.


Du fait de leurs offensives, les forces de police ont réussi à séparer en plusieurs petits cortèges les manifestants, qui tentent actuellement de rejoindre le centre ville.

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