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vendredi 23 mai 2025

Escroquerie bruxelloise du Pacte vert : la France se couche (une fois encore)

Capture écran Assemblée nationale 
 
Capture écran Assemblée nationale

 

 

 Le Pacte vert menace la souveraineté économique et la compétitivité européennes (et françaises).

Le 14 mai en commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale, les députés de gauche et du centre ont fait une alliance en partie contre nature (n’étant pas sur la même ligne concernant le nucléaire notamment), en rejetant une résolution demandant la suspension temporaire du Pacte vert européen. Ce rejet a-t-il été motivé par le fait que le copieux rapport sur lequel s’appuyait cette proposition de résolution a pour rapporteur Guillaume Bigot, député RN ? Quoiqu’il en soit, alors que la Pologne, à l’instar de plusieurs autres pays européens, a ouvert les yeux face à la folle fuite en avant de Bruxelles sur les contraintes environnementales imposées aux économies européennes, la France semble être l’un des derniers pays de l’Union européenne à soutenir une Ursula von der Leyen de plus en plus isolée et affaiblie.


Une menace pour nos économies

La résolution alertait sur le fait que le « Pacte vert européen (Green Deal), adopté en 2019, menace désormais gravement la souveraineté économique et la compétitivité de l’Union européenne », et ce « dans un contexte géopolitique en pleine mutation », principalement marqué par le retour de Donald Trump et les ambitions économiques chinoises. Et la résolution fait alors remarquer que pendant que « nos concurrents privilégient leur développement économique et leur souveraineté industrielle, l’Union européenne s’impose unilatéralement des contraintes qui compromettent sa compétitivité. »

Du fait des pressions exercées par des ONG écologistes militantes (financées par Bruxelles et donc par nos impôts), le Pacte vert impose de telles contraintes à certains secteurs, particulièrement industriels et agricoles, qu’ils les étouffent alors qu’ils sont plus que jamais confrontés à la concurrence internationale.

Les auteurs du texte en pointent les principales conséquences : « une désindustrialisation accélérée, marquée par des délocalisations massives vers des pays aux normes environnementales plus souples et une fuite des investissements vers des zones économiques plus attractives. » Ils constatent par ailleurs, notamment dans le domaine de l’agriculture, « une augmentation insoutenable des coûts de production ne pouvant que favoriser des importations hors Union européenne, non soumises aux mêmes contraintes. » Le texte dénonce enfin le caractère totalement irréaliste du Pacte vert, s’agissant par exemple de « l’objectif de réduction de 55 % des émissions de CO2 d’ici 2030 », dont il constate qu’il « relève de l’utopie dangereuse, alors même que l’Agence européenne pour l’environnement reconnaît l’impossibilité d’atteindre ces objectifs. » C’est donc au nom de « la survie de l’agriculture et de l’industrie française et européenne » que, selon les députés qui ont porté cette résolution, « la France devrait envisager de demander la suspension temporaire du Pacte Vert pour l’Europe. »


La dernière bouée progressiste ?

Ajoutons toutefois que si la résolution rejetée par la commission des Affaires européennes ne le mentionne pas, le rapport sur lequel elle s’est appuyée ne sort pas de nulle part. Défendus par Christine Kelly dans une chronique parue dans le JDD le 19 mai, les principaux arguments qui y sont développés sont issus des travaux de l’Institut Sapiens que Philippe Charlez, expert sur les questions énergétiques, avait dévoilés en 2024, et qu’il avait évoqués dans les colonnes de BV le 9 juillet dernier.
Défendu encore aujourd’hui bec et ongles en France par la macronie, le Pacte vert est peut-être la dernière bouée à laquelle peuvent encore s’accrocher les progressistes bruxellois. Mais malgré ces résistances, la baudruche semble bien se dégonfler un peu plus chaque jour.

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