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jeudi 3 avril 2025

Rennes : une septuagénaire violée et tuée par un multirécidiviste déjà condamné 24 fois


 

 

Le 26 mars dernier, Monique Boudout, 73 ans, ancienne infirmière connue de ses voisins comme « une mamie très gentille », a été retrouvée chez elle, agonisante, le visage tuméfié, presque nue, victime d’une agression d’une extrême violence. 

Elle n’a pas survécu. L’enquête, rapidement ouverte pour meurtre précédé ou suivi de viol, a abouti à l’interpellation d’un homme de 40 ans, déjà condamné à 24 reprises par la justice française.

Le suspect, marginal fréquentant une structure sociale proche du domicile de la victime, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il nie les faits, malgré des preuves accablantes : son ADN a été retrouvé sous les ongles de la victime, sur une bouteille d’eau abandonnée sur les lieux, et plusieurs témoins l’ont reconnu formellement.

Une scène de crime insoutenable

Les faits se sont déroulés au rez-de-chaussée d’un immeuble situé avenue Sergent-Maginot, à Rennes. La victime a été retrouvée par les secours en arrêt cardio-respiratoire, le visage couvert de sang, souffrant de multiples fractures crâniennes et cervicales, son corps n’étant plus vêtu que d’un pull et d’un soutien-gorge. Deux emballages de préservatifs – dont l’un vide – ont été découverts sur les lieux. Une boîte à bijoux dérobée a été retrouvée dans un jardin voisin. L’autopsie, réalisée dès le lendemain, a confirmé que la mort était consécutive à un traumatisme crânio-facial massif accompagné d’hémorragies.

24 condamnations, et toujours en liberté

Mais au-delà de l’horreur des faits, c’est l’échec flagrant du système judiciaire français qui scandalise.

Le suspect, âgé de 40 ans, n’en était pas à son premier passage devant la justice. Son casier judiciaire comporte 24 condamnations, notamment pour vols aggravés, violences aggravées, agression sexuelle, menaces, infractions aux stupéfiants et routières. Il avait été incarcéré en mai 2023. Et pourtant, à peine plus d’un an et demi plus tard, il circulait de nouveau librement dans les rues de Rennes. 24 condamnations à 40 ans, c’est à dire quasiment une par année de vie de majeur. Et « le peuple » (puisque la Justice est censée être rendue en son nom) lui pardonne toujours.

Libéré sans aménagement de peine en décembre 2024, il n’était ni suivi, ni surveillé, ni pris en charge.

Quand l’idéologie supplante la sécurité

Ce drame soulève une fois de plus la responsabilité directe de la justice française dans la récidive des profils dangereux. Combien de femmes devront encore être violées et tuées par des individus connus, condamnés, répertoriés, mais relâchés au nom d’une conception bancale de la réinsertion ?

Les magistrats, qui n’ont pas d’IGPN au dessus d’eux, n’ont de comptes à rendre à personne. Ils libèrent. Ils aménagent. Ils ferment les yeux. Ils invoquent des « droits fondamentaux » pour justifier l’injustifiable. Et les victimes, elles, disparaissent dans le silence.

À Rennes, des voisins pleurent une dame généreuse et sans histoire. Pendant ce temps, les autorités judiciaires se retranchent derrière leurs procédures. La réalité, elle, est implacable : ce crime aurait pu – et dû – être évité.

Crédit photo :  DR
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