
Des scientifiques chinois ont franchi une étape importante dans le domaine des technologies énergétiques propres en ajoutant avec succès du combustible neuf à un réacteur à sels fondus de thorium opérationnel, selon les médias d'État.
Il s’agit de la première exploitation stable et à long terme de cette technologie, plaçant la Chine à l’avant-garde d’une course mondiale pour exploiter le thorium – considéré comme une alternative plus sûre et plus abondante à l’uranium – pour l’énergie nucléaire.
Le développement a été annoncé par le scientifique en chef du projet, Xu Hongjie, lors d'une réunion à huis clos à l'Académie chinoise des sciences le 8 avril, a rapporté vendredi le quotidien officiel Guangming Daily.
Le réacteur expérimental, situé dans le désert de Gobi, à l'ouest de la Chine, utilise du sel fondu comme combustible et comme caloporteur, ainsi que du thorium, un élément radioactif abondant dans la croûte terrestre. Il serait conçu pour produire durablement 2 mégawatts d'énergie thermique.
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