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lundi 22 mai 2023

Pour Zelensky, un Lolita Express floqué « République Française », par Modeste Schwar


 Pour Zelensky, un Lolita Express floqué « République Française », par Modeste Schwartz

« N’arrivant plus » à financer les retraites, le mari de Brigitte ne trouve, en revanche, rien trop cher pour son chouchou Zelensky, qui – manquant apparemment de confiance dans la fiabilité de l’aviation ukrainienne – se balade désormais dans un avion estampillé « République française ».

 

 

Jusqu’à samedi dernier, pour beaucoup d’optimistes, le jet privé de J. Epstein, surnommé Lolita Express, incarnait le comble de l’horreur : une zone de non-droit aéroportée, où les suppôts de l’oligarchie pouvaient, en haute altitude, assouvir discrètement des passions qui, sur le plancher des vaches occidentales, exposeraient n’importe quel sans-dents à de longues années de prison.

Mais samedi, un nouveau palier a été franchi : c’est dans un Lolita Express brûlant – au mépris de la climarnaque – le kérosène de nos impôts que Macron promène désormais le pianiste de Kiev de concert en concert, tel un personnage dilaté comme jamais du Mozart de la littérature financière.

Après avoir, au pays, liquidé les partis et la presse d’opposition, le Prix Charlemagne, ancien histrion de cour du mafieux Kolomoïsky peut donc maintenant débarquer à nos frais sur les aéroports du monde.


Le Vol zéro des lignes aériennes d’Euroslavie est « français »

Jusqu’en 2022, l’Ukraine avait, pendant 3 décennies, été à l’UE ce que Cuba a longtemps été pour l’Amérique du Nord : sa dépendance, et, en même temps, son négatif.

 En Ukraine – où les occidentaux comme moi entraient sans visa, à la différence de la Russie – il restait possible, et même recommandé de faire tout ce qui, dans l’Europe bruxelloise du risque zéro et du féminisme omniprésent, était devenu impossible : les hétérosexuels avaient accès à une sexualité active (moyennant finances ou – horresco referens – gratuitement), on pouvait faire des affaires à l’abri d’un Etat généralement inexistant, et même jouer au nationalisme, relégué aux heures les plus sombres à l’Ouest des Carpates.

Realpolitik oblige, les « bleus » des Etats profonds de l’OTAN toléraient en Ukraine tout ce que leurs jumeaux « verts » condamnaient bruyamment dans l’UE.

Aujourd’hui, les bleus ayant fusionné avec les verts pour produire Europe Ecologie : les Bruns, le négatif ukrainien est intégré au positif européen, pour produire la synthèse d’un Etat de non-droit continental (l’Euroslavie), qui n’a plus rien à envier au régime de V. Poutine, même dans les pires descriptions qu’en donne la domesticité médiatique de « l’Occident collectif ».

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