Astrid et Stéphane sont un couple français. Astrid voulait quatre garçons et Stéphane cinq filles. Résultat, ils ont eu neuf enfants. Ils les ont toujours élevés dans le respect des valeurs de notre République.
Cinq de leurs enfants ont pris leur envol, ils leur reste quatre enfants à charge. Alors, quand le propriétaire de la maison qu’ils occupaient leur a signifié la fin du bail, ils ont accepté de partir.
Là où, bien sûr, de nombreux autres n’auraient pas obtempéré et seraient restés coûte que coûte dans la maison. Un couple avec 4 enfants, on imagine aisément qu’une expulsion aurait été longue et fastidieuse.
Mais par respect des lois républicaines, ils ont accepté de partir. Depuis plusieurs mois, ils cherchent un logement de remplacement. Mais rien… Pourtant, les revenus du couple sont de 2500 €/mois, ils peuvent consacrer 700 € au loyer. Des loyers impayés ? Non ! Des charges impayées ? Non plus ! Un emploi précaire ? Non ! Stéphane est salarié depuis 25 ans de la même entreprise.
Alors le 30 septembre, soit 13 jours après avoir obtenu la médaille de la famille pour l’éducation apportée à leur 9 enfants, c’est à la rue qu’ils se retrouvent.
La seule option, utiliser la caravane qu’ils ont eu la bonne idée de garder, en emprunter une autre à leur famille, et les voilà tous les 6 sur une aire des gens du voyage. A 50 mètres de l’autoroute, avec des sanitaires dégoûtants et une décharge à l’entrée de l’aire. Une descente aux enfers pour ce couple.
Et lorsque je demande à leur petite fille de 8 ans ce qu’elle veut, elle me répond depuis son petit vélo, les yeux baissés vers le macadam qui lui sert de terrasse : « Je veux juste dormir au chaud. » C’est bouleversant, terrifiant d’imaginer ce qu’ils vivent.
Que font les autorités locales ? La mairie tergiverse, le député LaREM dit ne rien pouvoir faire. Et aujourd’hui, le 6 octobre, on leur demande de quitter les lieux ! « Mais pour aller où, bon sang ? me dit Astrid, on habite à Ploërmel depuis 25 ans, les enfants sont scolarisés ici et mon mari travaille ici. »
On offre quoi à cette famille ? Un mari, seul sur une aire d’autoroute, dans une caravane et le reste de sa famille à des dizaines de kilomètres ?
A l’heure où, à quelques kilomètres de là, dans la commune de Callac, on s’apprête à accueillir des centaines d’immigrés, qui se verront offrir un logement, des aides financières d’État, des priorités sur les emplois locaux. Tout cela conformément à la déclaration d’Emmanuel Macron du 15 septembre aux préfets qui disait : « Nous avons une politique qui est tout à la fois inefficace et inhumaine… inhumaine parce que cette pression fait qu’on les accueille trop souvent mal.«
Mais monsieur Macron ! La priorité de cette nation, votre priorité, Monsieur, devrait être d’assurer qu’on s’occupe d’abord et avant tout de nos concitoyens ! Que chacun puisse au minimum offrir un toit à sa famille.
Le contraste est lourd pour cette famille.
Quand on sait qu’en plus le gouvernement aide les gens qui accueillent des Ukrainiens à hauteur de 200 euros par mois.
Ne serait-il pas temps que notre Président, censé être le garant de nos institutions, respecte enfin ce que notre constitution proclame ? « Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle… ».
Alors bien sûr, il est de bon ton et politiquement très correct dans les salons de la gauche caviar de promouvoir l’accueil d’immigrés. Mais ce sont des Français dont le Président a la responsabilité. C’est d’une famille de Ploërmel qu’il faut s’occuper, et pas de l’organisation du Grand remplacement à Callac.
Franck Chevrel
Délégué départemental Reconquête 56
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