En France, la République est-elle prisonnière de Mc Kinsey, comme l’Etat l’a été en Afrique du Sud, selon la Commission Zondo, sous la présidence de Jabob Zuma ? Nous ne pensions pas qu’une grande démocratie comme la nôtre pouvait se retrouver dans la même situation qu’un Etat corrompu d’Afrique. Et pourtant, la force de Mc Kinsey est de savoir exploiter la faiblesse des élites locales. Et sous Macron, le cabinet américain est servi.
Il ne fait même qu’une bouchée de notre pays soudain rendu si petit par Emmanuel Macron et la clique qui l’entoure.
Macron et Mc Kinsey : une vieille histoire d’amourNous n’avons pas voulu entrer dans le détail des relations désormais anciennes entre Emmanuel Macron et Mc Kinsey.
L’affaire se noue dès la participation du futur Président à la Commission Attali “pour libérer la croissance”, en 2007. Macron s’y fait alors connaître du patron de Mc Kinsey France (et aussi du patron d’Accenture, sur qui nous reviendrons dans un futur dossier).
Avec son intelligence mondaine caractéristique, Macron crée un lien qu’il suivra si bien dans le temps que le nouveau patron de Mc Kinsey France, Karim Tadjeddine, lui proposera même un prêt personnel (qu’il refusera, mais l’intention compte) pour financer sa campagne électorale. Le même Tadjeddine balbutiera laborieusement quelques années plus tard devant le Sénat les missions confiées à Mc Kinsey par l’ami Macron à coup de dizaines de millions.
En 2016, Mc Kinsey est tout feu tout flamme pour Emmanuel Macron et prête gracieusement, semble-t-il, une dizaine de salariés au staff du candidat Macron. C’est le fameux “pro bono” des cabinets de conseil qui se rémunère toujours tôt ou tard.
Et dans le cas de Mc Kinsey, ce semble assez tôt.
Mc Kinsey et ses méthodes éprouvées pour récupérer des marchésMais faire des cadeaux au futur gagnant des élections n’est pas la seule astuce utilisée par le cabinet de conseil pour s’assurer les bonnes grâces du pouvoir (mais les experts remarqueront que cette ficelle est d’usage répandu, et Mc Kinsey l’a largement utilisée, par exemple en Ukraine).
Une autre ficelle consiste à récupérer des enfants de personnages influents pour pouvoir récupérer des contrats juteux (même si Mc Kinsey se défend d’utiliser cette technique).
La France n’échappe pas à cette pratique, utilisée aussi par Mc Kinsey avec… Ursula von der Leyen en Allemagne (voir notre article cité sur le sujet) ou avec le Parti Communiste chinois.
C’est ainsi que Mc Kinsey a par exemple recruté l’un des fils Fabius, sachant que Laurent Fabius lui-même fit un stage chez Mc Kinsey dans sa jeunesse. Mais Mc Kinsey a aussi récupéré le fils de l’ancien numéro deux de l’UIMM, ou le fils du délégué interministériel en charge de la réforme de l’Etat, Thierry Laumbert, à la tête d’un compartiment de 100 millions€ pour acheter des conseils privés…
La mécanique est bien rôdée.
Quel est le rôle joué par Mc Kinsey dans la stratégie vaccinale ?Mais Mc Kinsey se contente-t-il de vendre de la soupe, ou bien le cabinet agit-il avec une autre intention ?
La question est posée quand on examine la similitude entre les stratégies vaccinales mises en place sous l’influence probable de Mc Kinsey et le crédit social à la chinoise. Mc Kinsey intervient beaucoup en Chine, l’ancien directeur général de Mc Kinsey monde est à la tête du fonds d’investissement des Nouvelles Routes de la Soie.
Nous avons tout lieu de penser que le rôle de Mc Kinsey, épaulé par Accenture, a largement consisté à orchestrer la stratégie vaccinale en France avec une logique de passe sanitaire puis de passe vaccinal.
Depuis le mois de novembre 2020, ces deux cabinets sont à la manoeuvre, très largement à la place des services de l’Etat et non en appui de ceux-ci, pour structurer la campagne de vaccination. Dans cet ensemble, Accenture dispose de quelques missions stratégiques, et assure le volet informatique. Mc Kinsey a pris l’essentiel en assumant le volet logistique.
Mais des indices laissent à penser que Mc Kinsey a joué un rôle déterminant dans l’ensemble de l’opération, puisque c’est Maël de Calan, devenu depuis président républicain du conseil départemental du Finistère, qui a personnellement présenté la stratégie vaccinale aux directeurs d’hôpitaux, le 23 décembre 2020, sous les yeux d’Olivier Véran.
C’est quand même donné beaucoup d’importance à un simple logisticien…
Une expérience acquise avec les opioïdes aux USAL’ironie de l’histoire veut que, au moment où Mc Kinsey mettait en oeuvre la stratégie vaccinale en France, son entité américaine signait un accord avec 40 Etats de l’Union, outre-Atlantique, pour éteindre une action judiciaire incandescente. Début mars 2021, Mc Kinsey a annoncé payer plus de 600 millions$ pour éviter des poursuites dans le scandale des opioïdes, passé sous silence par la presse subventionnée en France.
Dans ce dossier, Mc Kinsey a été jugé coupable d’avoir mis en place des “méthodes marketing” pour inciter les médecins à prescrire un maximum d’opioïdes, au détriment de la santé des personnes. Ainsi, des médecins étaient-ils rémunérés pour toute overdose qu’ils provoquaient chez leurs patients.
Ces bonnes idées rappellent en tous points les pratiques mises en oeuvre en France pour déployer le vaccin contre le COVID…
Bizarre, non ?
Le comble est évidemment que ces méthodes scandaleuses sont importées en France au moment où elles sont condamnées lourdement aux Etats-Unis, sans qu’aucun des esprits éclairés qui prétendent nous gouverner n’y trouvent à redire, ne trouvent même à en parler….
Décidément, l’influence de Mc Kinsey est très efficace.
Mc Kinsey en France vu de loinAu fond, l’histoire de l’influence de Mc Kinsey sous la macronie est simple. Elle n’est pas différente de ce qui s’est passé par exemple avec Ianoukovitch en Ukraine.
C’est l’histoire d’un cabinet de conseils qui repère un talent, qui l’aide à accéder au pouvoir, et qui se fait ensuite rémunérer ses services rendus par des missions juteuses où il distille les idées et l’influence de l’un de ses principaux clients (la Chine).
La stratégie vaccinale, le “tout-vaccin” a constitué, pour Mc Kinsey, au fond, une occasion inespérée pour se faire “rembourser” de l’aide fournie à Emmanuel Macron pendant sa campagne électorale.
Le système est classique, et nous sommes encore loin de savoir jusqu’où va l’influence actuelle de Mc Kinsey. Mais, redisons-le, tout ceci n’est que la répétition de ce qui s’est passé en Ukraine dans les années 2010, ou en Afrique du Sud, et sans doute ailleurs.
Que la France soit désormais au niveau de ces pays “émergents” en dit long, en revanche, sur le déclin français sous Emmanuel Macron.
Et il en dit long sur la capacité de la Chine à utiliser des cabinets mondialisés pour diffuser ses méthodes autoritaires. mbert
Éric Verhaeghe : «McKinsey a touché plus de 10 millions d’euros au sein du ministère de la Santé depuis le début de la vaccination.» @Houdiakova @CStrateges @PhilippeMurer
— BAN 🎖🎖🎖 (@BAN05063867) January 24, 2022
#LigneDroite
https://t.co/m1Jx3ZbQAZ
💡Savoir Libre pic.twitter.com/lPxxllDAIB
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.