3 Juillet 2021
Rédigé par SGH et publié depuis Overblog
Nice le 3 juillet 2021
Depuis un bon mois nous entendons Monsieur Véran, Ministre de la Santé dire qu’à défaut de vaccination suffisante des soignants ils seront contraints de se faire vacciner.
Rejoint depuis peu par Monsieur Jean Castex, Premier Ministre qui étend la menace à d’autres catégories si pas, qui sait, à toute la population.
Sans nous étendre sur ces discours, d’une rare violence, demandons-nous ce qu’il en est, en droit.
Une première analyse me conduisit à écrire que "Nous verrons que toute Loi imposant une vaccination est impossible. A défaut, un recours auprès de la Commission ou de la Cour de Justice de l’Union européenne sera ouvert". Cette conclusion résulte de l'ambiguïté des textes et d'une information claire inexistante qui me fit considérer que les vaccins Covid-19 étaient toujours en phase 3. Étant en phase III les nouveaux vaccinés faisaient partie de cette phase et dans ce cas toute vaccination obligatoire était effectivement impossible (note 1 infra).
Cependant il faut distinguer dans une étude clinique la phase de la vaccination, de celle de ses résultats. En l’occurrence la phase III de la vaccination, en tout cas pour le Pfizer, est bien terminée, il n'y a plus de nouveaux vaccinés dans cette étude. Ce qui n'est pas fini est la récolte des données sur les conséquences de cette vaccination pour les personnes comprises dans cette étude. Pour Pfizer il y eut +/- 44.000 personnes dans cette étude (note 2 infra), il n'y en aura pas d'autres mais l'analyse, le suivi des conséquences de leur vaccination se fera jusqu'en mai 2023.
Nous sommes dans une situation grise où nous restons en phase III pour ce qui concerne la seule analyse des conséquences de la vaccination d'environ 44.000 personnes (sur deux années uniquement et loin d'être échues) tout en étant passé en phase IV, celle de la pharmacovigilance des populations vaccinées (hors tests Pfizer).
Rien ne distingue effectivement les vaccins Covid-19 des vaccins tels que celui contre l'Hépatite B "sauf" (a) qu'il s'agit de vaccins faisant l'objet d'une AMMc (autorisation de mise sur le marché conditionnelle), (b) dans un cadre où les résultats, fusse sur une période limitée de deux années, sont inconnus, (c) en étant passé en pharmacovigilance alors que la phase III n'est pas, et loin s'en faut, terminée et (d) sans mentionner qu'il apparaîtrait que des informations seraient encore à fournir aux autorités de santé par les laboratoires sur les nouveaux composants de ces vaccins.
Aucune comparaison entre les vaccins Covid-19 et les vaccins tels que ceux contre l'Hépatite B est donc possible.
Reste à déterminer si le fait que les résultats complets de l'étude de phase III, pour Pfizer, ne seront connus qu'en mai 2023 (à peine deux années et quelques mois après la première inoculation) est un élément suffisant en droit pour s'opposer à une vaccination obligatoire malgré l'autorisation donnée d'une mise sur le marché conditionnelle valable une année et renouvelable ?
A mon sens oui, notamment pour les raisons suivantes.
Primo. La vaccination vous injecte un produit dans le corps avec des conséquences définitives, personne ne peut revenir en arrière, le produit est dans votre corps. Par contre l'AMM est conditionnelle et valable un an. Il y a un déséquilibre, vous seul courrez un risque.
Secundo. C'est votre santé, votre vie. Vous avez un droit absolu à la protéger. Vous vacciner de force alors que les résultats de la phase III sur, déjà, à peine deux années sont inconnus revient à jouer à la roulette russe et personne n'a le droit de dire que le risque est faible car c'est votre santé. Là on est dans la zone des droits fondamentaux d'un individu, de la dignité humaine.
Tertio. L'extrême rapidité avec laquelle les fabricants des "vaccins" Covid-19 obtinrent une autorisation de mise sur le marché conditionnelle, sur base d'éléments fournis par eux seuls, données fragmentaires, incomplètes interpelle à un point tel qu'il faut se demander si "les fondements de ces AMMc qui ont été octroyées à ces vaccins contre la Covid-19 par l'Agence européenne du médicament (EMA) sont légaux. En ce sens qu'ils ne répondent pas aux critères minimums qui sont de prouver leur qualité, leur efficacité et leur sécurité avec un rapport bénéfice/risque positif" (Plainte auprès de la Cour pénale internationale, voir infra). Afin de se forger une opinion éclairée le lecteur lira avec intérêt, notamment, les pages 37 à 44 de la plainte déposée par le Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens (CSAPE) - www.csape.international - auprès de la Cour pénale internationale le 28 juin 2021
Je suis intimement convaincu que dans le contexte des vaccins Covid-19 une vaccination obligatoire serait contraire au respect des droits fondamentaux des citoyens contraints vu le contexte spécifique à savoir peu ou aucun recul alors que c'est votre santé, votre vie. On reste, ce jour, dans un contexte de produits nouveaux et vos droits à la sécurité, la dignité et le bien-être doivent être protégés en primant tout autre intérêt.
Stephen G Hürner
Notes
1. Les vaccins Covid-19 en phase d’étude clinique (I,II ou III) les fait relever du Code de la santé publique, notamment en ses articles L1124-1 et 1126-1.
Le seul article L1126-1 exclut toute loi contraignante puisqu’il dit sans ambiguïté "Le fait de pratiquer ou de faire pratiquer sur une personne … un essai clinique mentionné à l'article L. 1124-1 du code de la santé publique sans avoir recueilli le consentement libre, éclairé et, le cas échéant, écrit de l'intéressé, … , est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende ». Il n’est donc pas possible de contraindre des personnes à se faire « vacciner » dans le cadre d’un essai clinique.
Si cela ne suffisait pas nous voyons que l’article L1214-1 exclut également toute contrainte en renvoyant au Règlement (UE) n° 536/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014.
Son article 3 : «Un essai clinique ne peut être conduit que: a) si les droits, la sécurité, la dignité et le bien-être des participants sont protégés et priment tout autre intérêt;… » (je souligne).
Son article 28.1.c) : « Un essai clinique ne peut être conduit que si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées: b) les participants ou, si un participant n'est pas en mesure de donner son consentement éclairé, son représentant désigné légalement ont été informés conformément à l'article 29, paragraphes 2 à 6; »
Son article 28.1.h) : « Un essai clinique ne peut être conduit que si l'ensemble des conditions suivantes sont respectées: - h) aucune contrainte, y compris de nature financière, n'est exercée sur les participants pour qu'ils participent à l'essai clinique » (je souligne).
2. Pour le vaccin Pfizer la fin de la phase 3 est prévue le 2 mai 2023 ! Voir au bas de la section "Study design". "Estimated Study Completion Date :May 2, 2023".
Ils n'ont pas le droit de nous forcer, Il y a eu beaucoup de mort avec ces vaccins dont un dans ma famille
RépondreSupprimerSi tous les peuples descendaient dans la rue pour dire NON, ils ne pourraient plus continuer. Hélas les personnes ont été achetées et elles ont peur de perdre leur salaire, leur travail. Pourtant c'est de leur vie qu'il s'agit! Tant que cette lâcheté nous tiendra, il ne se passera rien. Nos dirigeants l'ont bien compris.
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