Le 14 juillet, une lectrice de Boulevard Voltaire était présente à Paris au rassemblement contre le passe sanitaire. Elle explique les raisons qui l’ont poussée à manifester.
J’ai manifesté, hier, à Paris, choquée par la violence des annonces d’Emmanuel Macron, lundi.
Imposer un passe sanitaire et un vaccin, obligatoires à partir de 12 ans et avec un préavis quasi nul, est une vraie rupture pour notre modèle de société.
M. Macron ne promettait-il pas, en avril, de ne jamais rendre le
vaccin obligatoire ? Les mesures de lundi le rendent incontournable dans
les faits.
Ce n’est, là, qu’un énième mensonge. M. Macron affirme que ce vaccin est
LA solution au virus. Quand bien même ce serait exact, le bon sens
voudrait que le gouvernement attende la fin des expérimentations prévues
en 2023 par les laboratoires, lesquels se sont fait exonérer de toutes
poursuites judiciaires, ce qui est la preuve tangible d’un malaise. Des
années sont nécessaires pour mettre un vaccin sur le marché, alors
qu’aujourd’hui, il n’aura fallu que quelques mois. Le Covid-19 tue
principalement les personnes de plus de 65 ans ou avec comorbidité.
Alors, pourquoi imposer à toute la population un vaccin dont on ne
connaît pas les effets à moyen terme, sans tenir compte du rapport
bénéfice-risque ?
Maman de quatre enfants, je m’oppose avec virulence à ce que ma progéniture serve de cobaye par crainte des effets secondaires irréversibles du vaccin.
De quel droit ce gouvernement s’immiscerait-il dans les décisions concernant mon intimité ?En outre, je condamne fermement la privation de mes libertés fondamentales dans ma vie quotidienne : combien de fois par jour devrai-je présenter ma carte d’identité et mon QR code pour être autorisée à mener une vie soi-disant normale ? Quelle hypocrisie !
Je suis descendue dans la rue hier car je refuse de rester chez moi en me contentant de crier ma colère sur les réseaux sociaux ou en signant des pétitions et d’assister passivement à la création du monde décrit par Orwell dans son roman 1984.
Hier encore, le gouvernement nous a méprisés en donnant l’ordre aux CRS de nous gazer dix minutes après le départ du cortège. Manifestants encerclés pour partie dans une petite rue, nous venions de chanter pacifiquement l’hymne national. J’y retournerai sans hésiter !
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