L’entreprise
de déstabilisation de l’État que nous observons au travers de la
récupération de l’affaire George Floyd aux États-Unis et son amalgame
avec celle d’Adama Traoré
en France est typiquement révélatrice d’une opération de subversion des
esprits.
Or, la réaction du chef de l’État consiste, non pas à dénoncer cette entreprise et à condamner fermement les violences contre les forces de l’ordre, mais à enjoindre le gouvernement à s’emparer des différents volets du sujet, la déontologie policière (qui existe déjà et qui punit les comportements racistes) mais aussi la politique de la ville (qui a montré ses limites et son échec) et le racisme (comme si toute la France était raciste !).
Comble de l’ironie : il a aussi demandé au Garde des Sceaux de se pencher sur le dossier du décès, en 2016, d’Adama Traoré, comme s’il ne s’y était pas encore intéressé….
En prenant ainsi cette position de défiance vis-à-vis de corps de l’État comme la Justice, la police, la gendarmerie, et en mélangeant tout comme il le fait, Emmanuel Macron démontre ainsi un autre aspect de sa personnalité, la prise de panique – intolérable pour un chef d’État.
On attend d’un chef de l’État qu’il prévoie, qu’il anticipe, qu’il ait une certaine distanciation par rapport aux événements et que, par sa parole, il rétablisse la vérité et sache faire preuve d’autorité en de telles circonstances.
L’entreprise de déstabilisation commence lorsqu’on amalgame les deux affaires citées plus haut.
En effet, le démantèlement du gang de la famille Traoré a été ordonné lors d’une affaire d’extorsion de fonds.
Lors de l’interpellation, qui ne s’est pas faite au faciès, le dénommé Adama Traoré s’est rebellé et c’est pour cela qu’il a dû être amené au sol.
La gendarmerie n’applique pas la technique du placage au sol avec pression du genou sur la colonne vertébrale ou le cou.
Par ailleurs, l’autopsie d’Adama Traoré ordonnée par la Justice n’a pas montré de traces de violence et a conclu que la cause du décès est un œdème cardiogénique et non un étouffement.
Enfin, précisons que deux des trois gendarmes qui ont maîtrisé Adama Traoré étaient des Noirs antillais.
Où se trouve donc le racisme et la violence policière, dans cette affaire ?
Nulle part. De plus, vouloir amalgamer les « violences policières » contre les gilets jaunes avec des violences racistes en général relève du mensonge évident.
Curieuse récupération, donc, qui vient après la désastreuse manifestation des immigrés illégaux à Paris, la semaine dernière, demandant à être régularisés, et noirs pour la majeure partie.
Les effets recherchés par cette entreprise de subversion sont d’essayer de convaincre les Français que leur police et leur Justice sont racistes, tout en menaçant la société française dans son ensemble du courroux des minorités agissantes.
Le but est de remettre en question la violence légitime de l’État, dont on voit bien l’objectif qui est d’empêcher toute action de rétablissement de l’ordre dans les quartiers sensibles, mais aussi d’empêcher toute action contre le séparatisme islamiste qui y fait rage et qui serait considérée comme une action raciste de l’État français, phase ultérieure et ultime de la subversion.
On inverse la réalité, le bon devient le méchant et le méchant deviendrait le bon !
L’absence d’enquête de fond des grands médias qui semblent soutenir ce mouvement de subversion, sur les liens entre les réseaux islamistes, les soutiens à Adama Traoré, les réseaux criminels mais aussi l’extrême gauche décoloniale et immigrationniste, n’est pas moins inquiétante sur la santé mentale de notre société.
Cette entreprise subversive commence déjà à porter ses fruits car, depuis quelques jours, les migrants de Ouistreham protestent contre l’attitude des forces de l’ordre et se plaignent, eux aussi, d’être harcelés par les gendarmes.
La mayonnaise commence à prendre et, bientôt, ils vont refuser d’être contrôlés.
Alors que la réalité est beaucoup plus triviale, les contrôles se multiplient près du terminal trans-Manche, la préfecture du Calvados justifiant une action de « lutte contre l’immigration clandestine ».
Emmanuel Macron est, lui aussi, tombé dans le panneau alors qu’il est parfaitement informé de la situation par les services de renseignement.
La situation est donc extrêmement grave car il n’y a plus de pilote dans l’avion France, plus d’autorité de l’État, l’égale suite logique du désastre sanitaire que nous venons de vivre.
Philippe Franceschi
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