Mes chères impertinentes, chers impertinents,
C’est la première fois dans l’histoire de notre humanité que nous sommes aussi mondialisés, aussi interconnectés aussi interdépendants, et jamais un battement d’aile de papillon en Australie n’a été susceptible de créer un ouragan à New-York.
Dans le cas qui nous occupe, ce n’est pas le battement d’aile d’un papillon, mais d’une horrible chauve-souris porteuse d’un nouveau type de coronavirus.
Enfin c’est l’histoire officielle, celle de la chauve-souris et du pangolin.
Nous avons donc pour la première fois un arrêt global, systémique et simultané de l’économie de tous les pays avec plus de 3.5 milliards d’habitants de la planète confinés.
Nous avons donc à faire, a minima, à une crise globale, systémique et simultanée…
Dans le pire des cas cette crise, évoluera vers un effondrement de type GS².
Pourquoi ?
Parce que le secours ne peut venir de nulle part.
Pourquoi ?
Parce que la pandémie est mondiale. Globale.
Qu’elle ébranle tout le système de manière « systémique » parce que systématique.
Pénurie, arrêt des échanges, effondrement économique compensé par une hyper-intervention monétaire et budgétaire… mais qui paiera au bout du compte une fois l’urgence passée, et combien de temps l’urgence va-t-elle durer ?
Jusqu’à présent, lorsqu’un pays, ou un Empire s’effondrait, il était intégré ou rattrapé par l’Empire ou par le pays d’à côté la nature ayant horreur du vide.
D’ailleurs en termes génétiques la nature aime la diversité, car la diversité c’est la résilience par nature.
Un horrible globish-boulga…
Dans notre monde globish-boulga, tout est pareil, tout est mondial, les grandes marques, les enseignes commerciales comme les emmerdes et les pandémies. Nous nous effondrerons tous en cœur.
Ce que nous vivons là c’est un peu l’histoire de la Tour de Babel.
En réalité c’est exactement la Tour de Babel.
Lorsque l’ex-URSS s’effondre c’est dans un océan de prospérité.
Lorsque l’Argentine s’effondre, c’est dans un océan de prospérité.
Lorsque le Tsunami de 2011 touche l’Asie, le reste du monde peut aider, envoyer du matériel, soutenir et soigner.
Aujourd’hui, l’aide, ne peut venir de nulle part, car tout le monde est touché, tout le monde a besoin de la même chose au même moment.
Les pénuries arrivent, massives.
Importantes. Souvent cruelles lorsqu’elles toucheront le secteur médical et qu’elles font la différence entre la mort et la vie, la souffrance ou l’apaisement.
Nous avons donc tous les ingrédients réunis pour un moment qui sera, dans tous les cas, très inconfortable.
Dans le meilleur des cas, la crise économique qui suivra sera longue, et majeure faisant passer celle de 2009 pour une promenade de santé.
Dans le pire des cas, nous perdrons progressivement le contrôle de la situation.
Rien n’est écrit, rien n’est joué et tout reste possible, le meilleur, comme le pire.
Ce sont toutes ces réflexions que je partage avec vous dans la vidéo de la semaine. Partagez sans modération.
Alors effondrement ? Crise ? Que faire ?
Lors d’un tremblement de terre, il n’est pas utile d’attendre pour savoir si la maison va résister ou s’effondrer.
On sort d’abord, on regarde ensuite.
Nous sommes dans le même type d’approche intellectuelle.
On envisage le pire, on espère le meilleur et on se prépare toujours en essayant de prendre des décisions du type face je gagne, pile je ne perds rien.
C’est ce qu’il se passe quand j’achète des boîtes de raviolis. F
ace je gagne si c’est la disette.
Pile, je ne perds rien, car je les mangerai, et l’inflation fait que faire mes courses aujourd’hui pour manger demain, me coûtera moins cher.
C’est une analogie pour illustrer le type de décision dont je vous parle.
Pour ceux qui veulent aller plus loin tous les renseignements pour la lettre STRATEGIES c’est ici. Sachez que vous aurez accès à l’ensemble des dossiers déjà édités avec votre abonnement pour les 12 prochains mois.
Dans cette période difficile, troublée, je serais chaque jour à vos côtés pour alimenter vos réflexions et vous permettre d’y voir plus clair dans ce globish-boulga planétaire pour que vous puissiez maintenir un coup d’avance sur l’évolution de la situation.
Un homme averti en vaut 2, un homme préparé en vaut 4. Merci pépé.
Dans tous les cas, prenez bien soin de vous et de vos proches.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous!
Charles SANNAT
La lettre STRATEGIES du mois de Mars « Comprendre la crise, ses étapes et les mécanismes de sortie » est téléchargeable dans vos espaces lecteurs ici.
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