Et Marlène Schiappa inventa « la culture du viol » !

 

 

Publié le 12 juin 2019 - par Benoit Rayski

Et Dieu créa la femme (Brigitte Bardot).

Et Dieu créa aussi la secrétaire d’État à l’égalité femmes/hommes : il lui arrive de faire des erreurs…

Avec Marlène Schiappa, il y a un problème né de la monotonie de sa bêtise et des réactions que celle-ci suscite.
Elle sert en permanence – involontairement on espère – de punching-ball.
Elle écrit sous pseudonyme des livres pornographiques : on tape sur elle !
Elle se rend, charmante et séduisante, dans le quartier de la Chapelle, là où des femmes se plaignent d’être l’objet d’attouchements de la part des migrants.
Ensuite, elle annonce triomphalement que les migrants, galants et bien élevés, ne lui ont rien fait : on tape sur elle !
À la longue, on se lasse de taper et on se met à la recherche d’un punching-ball plus frais.
On cesse, en conséquence, de réagir à chaque pathétique élucubration de Marlène Sciappa.
Vexée sans doute d’avoir été ainsi abandonnée, elle tente de se surpasser.
C’est ce qu’elle vient de faire avec éclat.
Dans les médias et sur les réseaux sociaux, l’affaire Neymar a fait beaucoup de bruit.
Il est accusé de viol par un mannequin brésilien.
Un chroniqueur de RMC s’est gaussé d’elle en affirmant qu’elle était passablement moche, un deuxième choix en quelque sorte…
Sa déclaration, grasse et vulgaire, a fait scandale.
Et dans ce brouhaha tumultueux, la réaction de Marlène Schiappa est, très injustement, passée inaperçue.
Une omission regrettable.
Car là, la Secrétaire d’État à l’égalité femme/homme a atteint des sommets.
Elle a stigmatisé les propos sexistes du chroniqueur.
Elle a annoncé avoir saisi le CSA : normal.
Puis elle a ajouté que le coupable chroniqueur méconnaissait complètement la « culture du viol ». Oui, vous avez bien lu, la « culture du viol » !

Nos esprits étriqués connaissaient la culture de la vigne, de l’arachide, du cacao, du maïs.
Et même la culture tout court.
Mais « la culture du viol » demeurait scandaleusement inconnue de nous.
De quoi s’agit-il ? D’une plante ? D’un fruit ? Cela pousse où et quand ? Quand sème-t-on ? Quand récolte-t-on ?
Seule Marlène Schiappa sait.
Nous attendons d’elle des précisions qui nous permettrons de participer à la récolte ou à la cueillette.

Benoît Rayski