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mardi 30 octobre 2018

Vannes. Retraitée, elle est menacée d’expulsion imminente de son logement (Exclu)

 

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Pendant que des migrants sont installés quotidiennement en Bretagne par l’État, certains autochtones font les frais de l’administration et de la bureaucratie, impitoyable avec eux.

 
C’est le cas de cette dame, Françoise Le Clanche, retraitée, qui doit être expulsée de son logement mercredi 31 octobre à 8 h à Vannes, par décision de Vannes Golfe Habitat, à quelques heures de la trêve hivernale.
Une expulsion qui interviendra à 8 h, 2 résidence Montaigne, si rien n’est fait en faveur de Madame Le Clanche.
 
Une expulsion enclenchée par Vannes Golfe Habitat.

« Professeur remplaçant pour l’Éducation nationale durant les 11 dernières années de ma carrière (en retraite depuis 2013) je n’ai pas les moyens de me loger dans le parc privé. Je loue donc un appartement à Vannes Golfe Habitat pour 280 € par mois. Pour mon malheur ! En effet, pour 70 m2, les charges de chauffage (collectif, limité à 19°) s’élèvent à 110 euros par mois en raison de la vétusté et des malfaçons (constat d’huissier effectué). S’ajoutent 63 euros de charges locatives communes.
Lorsque mon APL a été diminuée en 2016 puis supprimée (258 euros en moins du jour au lendemain), les problèmes ont commencé ; problèmes que j’ai signalés à l’office public HLM (je continue à payer mon loyer et une partie des charges) ! Rien n’a été fait. Résultat : je suis en mesure d’expulsion et Vannes Golfe Habitat fait tout pour que je sois expulsée avant le 31 octobre, avant la trêve hivernale. Je suis également condamnée à payer en totalité les charges locatives abusives, donc à reprendre un travail. Voilà comment l’on crée des drames et que l’on fait des pauvres en France au XXIe siècle ! »
Une mesure d’expulsion prise sans évaluation sociale (ce qui est illégal) et avant la décision du juge.

Françoise Le Clanche, suivie par une représente de l’ADIL depuis 2017, a multiplié les démarches administratives depuis pour se voir proposer une solution de relogement.
Vannes Golfe Habitat n’a pas réagi.
Puis un délai (durant la trêve hivernale) a été accordé en 2017.
Deuxième demande de délai en mars 2018, tandis que la victime a multiplié les démarches auprès d’autres bailleurs sociaux pour retrouver un logement.
Toujours rien.
Deuxième délai accordé, qui arrive à son terme (septembre 2018) aujourd’hui.
« En juin 2018, parce que Vannes Golfe Habitat avait le juge sur le dos, ils me font une proposition », nous dit Madame Le Clanche.
« Ce qu’ils me proposaient, avec tous les problèmes de vétusté que j’ai rencontrés au préalable, était un appartement square La Bourdonnais, datant de 1955 donc encore plus vieux que le logement (1978) que j’occupe actuellement et qui rencontre tous ces soucis (NDLR : Vannes Golfe Habitat a d’ailleurs depuis débuté la réhabilitation des logements en juin 2018…). C’est l’endroit squatté par les marginaux que l’on voit à Vannes, ainsi que les trafiquants de drogue qui veulent vous en vendre. C’est vétuste, ça craque de partout, j’ai refusé. Je ne vais pas mettre ma vie en danger tout de même. J’ai donc refusé cette proposition ».
Pour elle, « Vannes Golfe Habitat a fait exprès de me proposer cela sachant que j’allais refuser, pour ensuite argumenter devant le juge de mon expulsion, sachant que j’avais demandé une troisième audience. Ils font tout pour me mettre dehors. J’ai reçu récemment un message d’eux quand j’ai déposé mon dossier DALO (droit au logement opposable), qui voulait fixer un rendez-vous, en vue de la restitution de l’appartement. J’y suis allé avec l’assistante sociale. D’emblée, on m’a informé du lancement de la mesure d’expulsion avec le concours de la police. On m’a menacé de saisie de mes meubles, et de me retrouver à la rue — je n’ai pas de résidence secondaire. J’ai pourtant dit que j’envisageais de reprendre un travail — je n’ai pas le choix — pour payer des charges locatives abusives — c’est quand même fou. J’ai 65 ans, je suis célibataire. C’est plus facile de s’attaquer à moi qu’aux gens qui payent leur loyer avec l’argent de la drogue, par exemple. Je suis bilingue, j’aimerais avoir un poste de rédactrice et de correctrice de documents. »
Si jamais Madame Le Clanche était expulsée, elle serait à la rue, immédiatement, sans les trois chats qu’elle affectionne tant.
« Ils feront tout pour que je sois expulsée avant le 31 octobre vu que la trêve hivernale commence le 1er novembre ».
Une lettre a été écrite à François Goulard, président du département, mais aussi à Christian Jacob. Des responsables du logement autour de Vannes ont également été contactés.

« Ils attendent un malheur peut-être chez Vannes Golfe Habitat ? »

Nous avons contacté la Préfecture du Morbihan, qui nous indique ne pas pouvoir communiquer sur les dossiers individuels : « Si une procédure d’expulsion est engagée, c’est que des textes de loi le permettent » nous dit-on.
Même réponse du côté de Vannes Golfe habitat qui confirme l’expulsion demain matin et qui ne veut pas s’expliquer, et silence pour le cabinet de François Goulard.

Mais pourquoi cet acharnement ?
« Ils n’ont pas apprécié que je dénonce certains problèmes liés au logement. L’immeuble n’est pas entretenu. Le constat d’huissier fait à l’époque démontre bien une vie normale n’est pas possible dans l’appartement que j’occupe. Je me suis battue seule. Vannes Golfe Habitat craint une plainte collective, et que cela fasse tache d’huile chez les autres locataires. Mais le problème, c’est que dans la résidence certains sont sous curatelle, et ne peuvent donc pas agir. D’autres payent leurs loyers, sans rien dire, par peur d’être expulsés eux aussi. »
 
Actuellement, Madame Le Clanche vit avec 1040 € de retraite par mois, et elle est éligible aux APL.
Elle peut donc louer un logement social de type T2 (elle est actuellement en T3).
« Je paye actuellement 300 € tous les mois à Vannes Golfe habitat – pour 280 de loyers et 63 euros de charges. Si mes APL n’avaient pas été suspendues pour cause de résiliation de bail, je pourrais payer l’intégralité de ce que je dois tous les mois ». Effarant.
 
Nous contacter rapidement (contact@breizh-info.com) si une proposition peut lui être faite pour mise en relation.
 
Contactez Vannes Golf Habitat (02-97-63-21-11) pour tenter d’avoir des explications.
 
Le relogement rapidement, c’est aussi ce que demande David Cabas, responsable DLF (Debout la France) du secteur : « Alors que François Goulard et tous ses amis Les Républicains du Morbihan accordent beaucoup d’importance au logement digne des migrants, je souhaite qu’on accord autant d’importance au logement ou relogement de cette vannetaise. Je dénonce cette situation et demande aux élus de Vannes de trouver une solution pour cette dame. Je demande aux médias locaux de venir en aide à cette dame, qui risque de se retrouver à la rue à la veille de la trêve hivernale. »
 
En attendant, la retraitée vit dans l’angoisse, de l’arrivée de la police, d’un coup de sonnette en vue de son expulsion. Scandalisés, les opérateurs réalisant les travaux de réhabilitation dans la résidence Montaigne lui ont apporté leur soutien, ainsi que quelques voisins.
 
« Ils attendent un malheur peut-être chez Vannes Golfe Habitat ?» lâche-t-elle, très inquiète.

Il est vrai que la réputation de Vannes Golfe Habitat ne sortirait pas grandi de l’expulsion d’une femme célibataire, à la retraite, et sans entourage immédiatement à proximité pour l’aider. Impitoyable bureaucratie, forte avec les faibles, faible avec les forts…
 
Yann Vallerie

Crédit photo : wikipedia (cc)
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1 commentaire:

  1. drenec56@orange.fr15 janvier 2019 à 12:12

    La politique actuelle est de défigurer la France, dans les rues et les commerces vannetais on a l’impression d’être en Afrique, peuple étrangers à qui les élus donnent toutes facilités d’hébergement et de rémunérations occultes et ce au détriment des habitants autochtones locaux, comme madame Le Clanche.
    Il vaut mieux aider ces migrants envahisseurs que cette retraitée à faible revenu, je ne reconnais plus ma ville, les élus cherchent l’aura de la migration financée par les contribuables, plutôt que de se pencher sur les aides possible à accorder à une personne Française, en situation précaire.
    Je ne reconnais plus ma ville qui devient le Cameroun ou la Guinée et qui n’est plus une ville de la France pays des Français, de ce qui ont travaillé et œuvré pour leur Pays.

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