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vendredi 2 mars 2018

Paris : les voisins du squat Saint-Quentin montent au front







Paris (Xe). Occupé depuis des mois par des dizaines de toxicomanes, l’hôtel Saint-Quentin est devenu un cloaque qui empoisonne la vie du quartier. DR
|C.B.| 01 mars 2018



Les riverains s’organisent en collectif et veulent intervenir au conseil d’arrondissement, ce lundi.


Ils ont décidé de s’organiser en collectif, et de poser eux-mêmes leur dossier sur la table des débats municipaux.
Les voisins de l’hôtel squatté de la rue de Saint-Quentin (Xe), occupé depuis près d’un an par des dizaines de marginaux, toxicomanes pour beaucoup d’entre eux, sont à bout.
Entre monceaux de déchets, épanchements d’urine, prolifération de souris et dégradations, quatorze familles, représentant au total une quarantaine de riverains, ont décidé d’unir leurs forces : « Ce collectif s’est organisé pour vous informer du calvaire que vivent quotidiennement nos familles », écrivent-ils ce jeudi à la maire (PS) du Xe, Alexandra Cordebard.
« Nous demandons que la situation relative au squat soit présentée lors du conseil d’arrondissement de ce lundi 5 mars, et fasse l’objet de questions de notre part. »

Depuis des mois, les riverains dénoncent ce qui est devenu leur « enfer quotidien » : « Cris, hurlements, musique, bagarre… », énumère l’un d’entre eux.
« Cet hôtel est devenu un véritable repère de voyous, de dealers et abrite de la prostitution.
Nous avons trouvé dans la rue et notre cour intérieure des seringues usagées jetées par les fenêtres et les squatteurs déversent sans scrupules tous leurs déchets et excréments ».



En pleins travaux de rénovation, l’établissement, propriété de la chaîne hôtelière Maranatha, a été investi par les toxicomanes, durablement, puisqu’une décision de justice a même accordé aux squatteurs un sursis de trois mois supplémentaires après la trêve hivernale, compromettant l’évacuation du site au moins jusqu’à la fin juin.


Alexandra Cordebard, de son côté a écrit au préfet de police, le 19 janvier, pour lui faire part de sa « très grande inquiétude ».


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