09 sept 16:14
REPORTAGE - Saint-Martin vivait samedi matin quelques heures d'un répit bien précaire après la dévastation provoquée par Irma et avant le passage d'un nouveau cataclysme : l'ouragan José.
Sur place, l'un de nos envoyés spéciaux a rencontré des habitants traumatisés.
Certains tentent de fuir, d'autres essaient d'organiser la survie.
Sans présence des forces de l'ordre, des habitants ont même créé des milices armés pour se défendre et protéger leurs biens.
Il y a ceux qui fuient et ceux qui organisent la survie.
Après le cataclysme de l'ouragan Irma, les habitants de l'île française de Saint-Martin tentent de s'organiser avec ou sans l'aide des autorités, pour parer au plus pressé.
Car Jose, second ouragan va frapper l'île.
400 gendarmes sont arrivés sur place pour assurer la sécurité.
Un renfort bien insuffisant selon certains habitants contraints de s'organiser eux-mêmes.
Victor en fait partie.
Interviewé par LCI, celui-ci a passé la nuit entière à monter la garde, armé, pour éviter les pillages.
Les gendarmes "nous ont dit 'Ecoutez, on n'arrive même pas à commiquer entre nous, on est complètement débordés, tous les véhicules sont au garage, on n'a pas le matos qu'il faut" rapporte Victor Doublet.
Alors pour repousser les pilleurs, lui et ses voisins se sont organisés, seuls, et ont créé "une milice de garde".
"On a vingt personnes à l'entrée, on a des armes."
Des armes dont il n'hésite pas à faire usage : "On a tiré toute la nuit sur les pilleurs".
Une scène invraisemblable dont l'habitant impute la responsabilité aux forces de l'ordre elles-mêmes. "Ils sont passés, ils nous ont dit 'défendez-vous comme vous pouvez.
Pendant une semaine vous êtes tout seuls, j'espère que vous avez des armes, tirez-leur dessus.
On n'a pas le droit de sortir alors si vous avez des cocktails molotov, lancez-les, lancez-les sur eux."
Après le cataclysme de l'ouragan Irma, les habitants de l'île française de Saint-Martin tentent de s'organiser avec ou sans l'aide des autorités, pour parer au plus pressé.
Car Jose, second ouragan va frapper l'île.
400 gendarmes sont arrivés sur place pour assurer la sécurité.
Un renfort bien insuffisant selon certains habitants contraints de s'organiser eux-mêmes.
Victor en fait partie.
Interviewé par LCI, celui-ci a passé la nuit entière à monter la garde, armé, pour éviter les pillages.
Les gendarmes "nous ont dit 'Ecoutez, on n'arrive même pas à commiquer entre nous, on est complètement débordés, tous les véhicules sont au garage, on n'a pas le matos qu'il faut" rapporte Victor Doublet.
Alors pour repousser les pilleurs, lui et ses voisins se sont organisés, seuls, et ont créé "une milice de garde".
"On a vingt personnes à l'entrée, on a des armes."
Des armes dont il n'hésite pas à faire usage : "On a tiré toute la nuit sur les pilleurs".
Une scène invraisemblable dont l'habitant impute la responsabilité aux forces de l'ordre elles-mêmes. "Ils sont passés, ils nous ont dit 'défendez-vous comme vous pouvez.
Pendant une semaine vous êtes tout seuls, j'espère que vous avez des armes, tirez-leur dessus.
On n'a pas le droit de sortir alors si vous avez des cocktails molotov, lancez-les, lancez-les sur eux."
Dans l'aéroport de Grand-Case, seule porte de sortie de l'île de Saint-Martin, des dizaines d'habitants tentaient de prendre un avion vendredi et samedi avant le passage annoncé d'un nouveau désastre : l'ouragan José.
Pour l'heure, seuls les blessés et les femmes avec enfants étaient autorisés à prendre ces vols.
Parmi eux, il y a Hélène.
La peur de José, mais aussi les scènes de pillage, ont convaincu cette mère de deux enfants de prendre ce vol pour quitter l'île.
"Ici c'est invivable, des gens commencent à voler", regrette un des enfants présent sur place.
Pour l'heure, seuls les blessés et les femmes avec enfants étaient autorisés à prendre ces vols.
Parmi eux, il y a Hélène.
La peur de José, mais aussi les scènes de pillage, ont convaincu cette mère de deux enfants de prendre ce vol pour quitter l'île.
"Ici c'est invivable, des gens commencent à voler", regrette un des enfants présent sur place.
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