Le 29/08/2017
J.-P. Fabre Bernadac
Le chemin sera long et difficile, il sera préférable de l’entreprendre avec celui qui, par vocation, est prêt à donner sa vie pour la France.
Robert Ménard vient de jeter un pavé dans la marre en publiant sa lettre ouverte à l’adresse des frontistes.
Il faut du courage pour, refusant la langue de bois, identifier les divers échecs électoraux successifs du FN et de sa présidente.
Son idée d’une refondation est fondamentale, comme l’est de repartir dans cinq ans sur des bases inédites.
Inédites car les perspectives d’une submersion nécessitent d’étendre le champ politique bien au-delà d’une alliance avec la droite.
En effet, analysons la situation en France.
Le péril majeur, fondamental même, est celui de l’immigration massive qui non seulement ne se tarit pas mais s’accroît chaque année.
On nous a vendu le multiculturalisme favorisé par le mondialisme comme l’option du bien, or il s’est transformé rapidement en communautarisme.
Les flux continus de populations vont, à la longue, gommer les marqueurs de notre société (culture, religion, histoire, coutumes et même langue).
Si rien d’énergique n’est tenté, la disparition de nos racines est pour après-demain.
In fine ce sera la communauté la plus puissante, la plus religieuse, la plus soudée qui triomphera, c’est-à-dire le monde musulman avec ses préceptes coraniques, juridiques et politiques.
Oui, la situation est grave et le sera encore plus dans cinq ans.
Dans ces conditions, l’heure n’est plus à savoir quelle pensée appliquer, s’il faut mettre la barre plus à droite ou plus à gauche et quelle alliance entreprendre.
Actuellement, notre devoir est de déceler la personne capable d’être élue.
Or, soyons clair : quel type de personnage, aujourd’hui et encore plus demain, ralliera un maximum de suffrages ?
Pour moi, la réponse est simple : Un homme issu du milieu militaire. (Imaginez ce qu’aurait pu être, par exemple, le score à la présidentielle du général de Villiers.)
Ceci pour quatre raisons majeures :
- Les Français sont actuellement en osmose totale avec leur armée. 88 % ont une bonne opinion de celle-ci, soit le plus haut niveau jamais enregistré depuis 2012 (IFOP, mai 2017). De plus, une très grande majorité (86 %) approuve le combat militaire contre Daech. Ces deux chiffres démontrent l’adéquation totale armée-nation. Il est évident qu’un chef militaire responsable, conscient des dangers, adoubé par nombres d’élus, en se portant candidat pourrait avoir derrière lui une majorité de citoyens.
- Un militaire ne participe pas aux querelles politiciennes, il est au-dessus de ces factions mal perçues par le peuple. A contrario, le soldat apparaît honnête et attaché au service de tous et de la nation. Il ne se bat pas au nom d’un parti ou d’un gouvernement mais pour sa terre, s’identifiant ainsi à l’intérêt national.
- Il est le mieux placé pour avoir conscience des graves problèmes que traverse notre patrie. Les combats contre l’islam radical en Afrique et la vigilance en métropole face au terrorisme islamique l’ont aguerri. Il sait comment faire face et n’hésitera pas à trancher en appliquant les solutions les plus performantes.
- L’Histoire nous enseigne que lorsque la situation est grave, c’est naturellement que le peuple se tourne vers un « guerrier » (Bonaparte, Boulanger, de Gaulle). Ce dernier acquiert l’image du « pater familias » en préservant son clan face aux funestes menaces.
Même si, ensuite, le chemin sera long et difficile, il sera préférable de l’entreprendre avec celui qui, par vocation, est prêt à donner sa vie pour la France plutôt qu’avec celui qui est prêt à s’approprier la France à son profit ou au profit d’un clan.
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