Jean-Louis Butré, responsable de la Fédération Environnement Durable
Hors, un mégawatt éolien, sans autre précision, ne correspond pas à une production, car une éolienne produit de l’électricité intermittente avec un rendement fluctuant, en fonction du vent.
En France 1000 mégawatts éoliens correspondent très exactement à 230 mégawatts classiques, soit moins du quart.
Depuis des années, les médias reprennent mot à mot les argumentaires des industriels qui mettent en avant les performances de leurs éoliennes en parlant exclusivement de « puissance installée » et non de la quantité annuelle d’électricité produite.
(à titre d’exemple, l’article des Échos daté du 26/10/2016 avec une éolienne en Une, titrant que le charbon aurait été dépassé mondialement par les énergies renouvelables.)
Le martèlement de ces inexactitudes concernant les lois physiques fondamentales de l’électricité a conduit certains dirigeants à prendre des décisions stratégiques erronées, surestimant par un facteur quatre, la capacité et la fiabilité de l’énergie éolienne.
C’est probablement le cas de la France avec le programme actuel de transition énergétique de François Hollande, axé vers la fermeture de la moitié des moyens classiques de production d’électricité qui seraient remplacés majoritairement par de l’éolien terrestre et en mer.
Dans la réalité, les centrales éoliennes actuelles et à venir, éparpillées sur le territoire et raccordées au réseau produiront une électricité de mauvaise qualité et même rien du tout lorsqu’il n’y aura pas de vent.
Le courrier de Madame la Ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, Ségolène Royal adressé au Président du groupe EDF Jean-Bernard Levy le 21 octobre dernier, dévoile brusquement l’inquiétude extrême du gouvernement concernant ces orientions.
Si l’hiver est rigoureux, l’absence de moyens de production puissants et fiables pourrait plonger la France dans un black out électrique et mettre en péril la sécurité du territoire, confirmant que ce ne sont pas les 7000 éoliennes terrestres actuelles qui pourraient faire face !
Rappelons que les 7000 éoliennes terrestres actuelles ne parviennent à assurer que 4% de la production d’électricité française, de manière intermittente et aléatoire !
Fédération Environnement Durable via metamag.fr
Depuis plus de 15 ans, le lobby international de l’industrie éolienne laisse croire au grand public, aux politiques, aux médias, que 1000 mégawatts de capacité d’une usine électrique éolienne (un « parc » éolien) sont égaux à 1000 mégawatts de capacité d’une usine électrique classique, c’est à dire barrage hydraulique, centrale thermique à gaz ou charbon, centrale nucléaire.
Hors, un mégawatt éolien, sans autre précision, ne correspond pas à une production, car une éolienne produit de l’électricité intermittente avec un rendement fluctuant, en fonction du vent.
En France 1000 mégawatts éoliens correspondent très exactement à 230 mégawatts classiques, soit moins du quart.
Depuis des années, les médias reprennent mot à mot les argumentaires des industriels qui mettent en avant les performances de leurs éoliennes en parlant exclusivement de « puissance installée » et non de la quantité annuelle d’électricité produite.
(à titre d’exemple, l’article des Échos daté du 26/10/2016 avec une éolienne en Une, titrant que le charbon aurait été dépassé mondialement par les énergies renouvelables.)
Le martèlement de ces inexactitudes concernant les lois physiques fondamentales de l’électricité a conduit certains dirigeants à prendre des décisions stratégiques erronées, surestimant par un facteur quatre, la capacité et la fiabilité de l’énergie éolienne.
C’est probablement le cas de la France avec le programme actuel de transition énergétique de François Hollande, axé vers la fermeture de la moitié des moyens classiques de production d’électricité qui seraient remplacés majoritairement par de l’éolien terrestre et en mer.
Dans la réalité, les centrales éoliennes actuelles et à venir, éparpillées sur le territoire et raccordées au réseau produiront une électricité de mauvaise qualité et même rien du tout lorsqu’il n’y aura pas de vent.
Le courrier de Madame la Ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer, Ségolène Royal adressé au Président du groupe EDF Jean-Bernard Levy le 21 octobre dernier, dévoile brusquement l’inquiétude extrême du gouvernement concernant ces orientions.
Si l’hiver est rigoureux, l’absence de moyens de production puissants et fiables pourrait plonger la France dans un black out électrique et mettre en péril la sécurité du territoire, confirmant que ce ne sont pas les 7000 éoliennes terrestres actuelles qui pourraient faire face !
Rappelons que les 7000 éoliennes terrestres actuelles ne parviennent à assurer que 4% de la production d’électricité française, de manière intermittente et aléatoire !
Fédération Environnement Durable via metamag.fr
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