Le 18/10/2016
Publié le 17.10.2016 à 19:47
Mis à jour le 17.10.2016 à 20:00
EDUCATION: Les professeurs se sont mis en grève plusieurs jour pour dénoncer la violence de leurs élèves et le manque de moyens de surveillance. Ils menacent de poursuivre leur mouvement...
Un mot mal interprété ou un simple rappel à l’ordre.
Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres.
Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
Au collège Henri Longchambon, établissement classé « Rep plus » (réseau d’éducation prioritaire), situé dans le 8ème arrondissement de Lyon, un « rien » peut souvent mettre le feu aux poudres.
Il suffit parfois d’un regard ferme, d’un ordre ou d’un reproche.
En première ligne : les enseignants, confrontés quotidiennement à la violence verbale de leurs élèves. Des insultes mais aussi des coups, de plus en plus.
Trois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement.
Ce qui a poussé les professeurs à se mettre en grève pendant trois jours.
Une autre est survenue ce lundi matin alors que les enseignants avaient voté la reprises des cours.
Jet de chaise et tentative d’étranglementTrois agressions physiques ont été enregistrées ces deux dernières semaines dans l’établissement.
Ce qui a poussé les professeurs à se mettre en grève pendant trois jours.
Une autre est survenue ce lundi matin alors que les enseignants avaient voté la reprises des cours.
« La première fois, une enseignante a été la cible de jet de chaise en plein cours. Ce lundi matin, une élève a empoigné l’une de nos collègues au col afin de l’étrangler. Elle lui a mis des coups de poing et de pied car ayant séché le cours, elle avait été envoyée chez la principale. La situation aurait pu être bien plus grave si certains n’étaient pas intervenus », relate Deborah Duvignaud, porte-parole des personnels.
Excédés, apeurés, les enseignants ont observé trois jours de grève avant de reprendre les cours ce lundi.
Une trêve avant les vacances de la Toussaint et une nouvelle mobilisation, annoncée le jeudi 3 novembre, jour de la reprise.
« Si d’ici-là, nous n’obtenons aucune garantie, nous débrayerons », assure Deborah Duvignaud.
Une délégation a été reçue par l’inspection académique de Lyon vendredi.
« Nous leur avons proposé de mettre à leur disposition deux jeunes qui effectuent actuellement leur service civique. A défaut de pouvoir assurer des missions de surveillance, ils seront chargés de proposer des activités aux collégiens entre les cours », développe-t-on du côté de l’académie qui se dit « attentif à la situation ».
« Cette année, ils ont été confrontés à une augmentation des effectifs. La situation devrait s’améliorer l’année prochaine avec l’ouverture d’un nouveau collège à proximité », poursuit l’académie.
Sauf que les grévistes ne veulent pas patienter jusqu’à la fin de l’année, jugeant les mesures proposées « insuffisantes ».
« On avait déjà un service civique. Il a déjà démissionné tellement il n’en pouvait plus », indique Deborah Duvignaud.
Et de poursuivre : « On demande le recrutement de trois surveillants supplémentaires. Aujourd’hui ils ne sont que cinq plus à un à mi-temps à devoir surveiller 675 élèves. Cela permettrait déjà d’assurer la sécurité des élèves eux-mêmes, confrontés aussi à la violence de leurs camarades. »
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Et de poursuivre : « On demande le recrutement de trois surveillants supplémentaires. Aujourd’hui ils ne sont que cinq plus à un à mi-temps à devoir surveiller 675 élèves. Cela permettrait déjà d’assurer la sécurité des élèves eux-mêmes, confrontés aussi à la violence de leurs camarades. »
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