Le 15/10/2015
Le présentateur météo a sans doute été imprudent. Mais tous les citoyens ont le droit de s’exprimer. Les opinions, quelles qu’elles soient, sont autorisées (sauf restrictions prévues par la loi) et personne ne peut être sanctionné pour ce qu’il pense.
Philippe Verdier, le présentateur météo de France 2, semble avoir subi un douloureux retour de bâton.
Il a commis deux « crimes » coup sur coup. Son livre sur le climat, ouvrage qui s’éloigne de la ligne officielle, est paru chez Ring (maison d’édition que les « bien-pensants » affublent du qualificatif d’extrême droite et qui a, entre autres, publié le livre dérangeant pour la bobosphère La France Orange Mécanique) et il a écrit une lettre ouverte à M. Hollande, que ce dernier aurait très mal pris !
NKM a ouvert le tir sur Canal+ en le qualifiant aimablement de « connard »… tout en avouant ne pas avoir lu son livre !
Il ose remettre en question les dogmes du GIEC, prendre le contre-pied des discours alarmistes, trouver des vertus au réchauffement climatique et douter de l’utilité de la COP21.
C’est donc un hérétique !
Inutile de prendre en compte ses arguments !
Dommage que les lois actuelles ne permettent pas de le brûler sur le bûcher comme on le faisait jadis avec ceux qui s’éloignaient de la ligne de l’Église !
Écoutez l’interview de Philippe Verdier
M. Verdier, dans son inconscience, a aggravé son cas en apostrophant le Président.
Dans sa lettre ouverte, il déclare que le climat n’est, pour M. Hollande, qu’une fiche parmi d’autres, et qu’on ne perçoit ni la sincérité ni la volonté d’agir du locataire de l’Élysée.
Il insiste : la COP21 de décembre ne servira à rien, comme les 20 autres conférences qui l’ont précédée.
Et conclut : « Vous, président de la République, ne pouvez pas cautionner les scientifiques ultra-politisés du GIEC, les lobbies d’entreprises, les ONG environnementales, ni les chefs religieux autoproclamés nouveaux apôtres du climat. »
Il le supplie enfin de ne faire qu’une action concrète : planter un arbre dans la cour de l’Élysée !
La sanction est tombée, implacable : M. Verdier n’est plus sur France 2 pour présenter la météo.
Retrouvera-t-il son poste une fois la conférence terminée ?
Rien n’est sûr.
Critiquer M. Hollande sur sa politique écologique, le traiter plus ou moins de bonimenteur, remettre en cause la vérité autoproclamée sur le climat, s’allier par l’intermédiaire de Ring à l’extrême droite sont des faits d’une extrême gravité pour les idéologues sectaires qui nous gouvernent !
Le présentateur météo a sans doute été imprudent.
Mais tous les citoyens ont le droit de s’exprimer.
Les opinions, quelles qu’elles soient, sont autorisées (sauf restrictions prévues par la loi) et personne ne peut être sanctionné pour ce qu’il pense.
La gauche s’assoit sur ce principe fondamental de la démocratie.
Si M. Sarkozy était encore Président, si un journaliste était privé d’antenne pour une raison similaire à celle que nous venons d’évoquer, la gauche hurlerait au fascisme, les pétitions se succéderaient, les députés poseraient question sur question au gouvernement, le sommant de lever la sanction.
Mais il ne se passera rien.
Personne ne soutiendra M. Verdier.
Il sombrera seul.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.