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mercredi 13 août 2014

Les économies européenne les plus touchées par la crise avec la Russie: L’Allemagne et la Pologne dans une zone euro dépressive…

13août       

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Un bref aperçu de la catastrophe que constitue la spirale des sanctions pour la zone euro, si l’on ajoute à cela la pression vers la guerre, toutes les guerres de l’Irak à l’Ukraine dans lesquelles tentent de nous entraîner les Etats-UNis, on ne peut manquer d’être stupéfait devant cette volonté suicidaire.
 
Depuis le début de l’année le volume des exportations de l’UE vers la Russie a chuté de 13,3% sur un an.
L’Allemagne est le pays le plus affecté.
"Car l’économie allemande tire sa force des exportations, qui comptaient pour près de 55% du PIB et on observe un phénomène de suréaction" a expliqué Gilles Moec, analyste chez deutsch Bank, même si la Russie subit encore plus d’effet avec le plus mauvais taux de croissance depuis un an (0,8%).
Pourquoi parler de suréaction, à cause du contexte de la zone euro: la zone euro est en piètre état, la France on ne cesse de nous décrire son surplace, mais le plus étonnant est que l’Allemagne est en train de la rejoindre dans la croissance zéro, la production industrielle a reculé de 1, 5% au deuxième trimestre parrapport au premier et la hausse des exportzations n’a pas été suffisante pour compenser ce coup de frein.
L’OCDE parle d’inflexion négative.
Selon les estimations de Blomberg, le PIB allemand se serait contracté de 0,1% au deuxième trimestre pour la première fois depuis 2012.
  En 2013, les exportations vers la Russie ont atteint une valeur de 36 milliards d’euros, soit 3 % du volume total.
 Environ 6300 entreprises sont implantées sur la marché russe.
la Conqéquence de la crise ukranienne depuis un an déjà: les commandes à l’industrie ont baissé en juillet de 3,2% sur un an.
L’excédent commercial allemand a enregistré en juin son quatrième mois consécutif en baisse .


 Si l’on parle de suréaction de l’économie allemande c’est que le volume des échanges réels ne correspond pas à l’effet et qui fait craindre que la confiance des instiseurs s’étiole, rendant plus difficile la reprise du commerce avec la Russie sur le long terme.
La Pologne a annoncé le 11 août une chute de ses exportations vers la Russie à hauteur de 10,7% sur un an, au premier semestre.
 Idem en Grèce, où le nombre de touristes russes s’établirait autour der 1,1 million cette année, contre 1,3 million attendu.
Les économistes tablaient en début d’année sur une reprise économique graduelle dans la zone euro,les sanctions, l’embargo russe jouent un rôle de frein qui risque d’être durable.

Mais les conséquences de l’embargo russe et de la réorientation des échanges ont a peine débuté.
 La Russie n’est par exemple pour la France qu’au quinzième rang des pays importateurs de fruits de l’hexagone.
En 2012, cela signifiait environ 26 millions d’euros pour la filière.
Le principal produit exporté est la pomme (4%), la poire (10%) et la prune… mais en fait dans ce domaine comme bien d’autres l’effet de l’embargo est triple.

 1) il pèse directement sur la vente des produits et limite les débouchés à l’exportation.

 2)IL crée des problèmes à l’échelle euroopéenne.
Par exemple la Pologne qui voit son marché des pommes bloqué vers la Russie va provoquer un afflux de pommes sur l’Europe de l’ouest… le cas est le même pour les produits espagnols ou italiens…
A elle seule l’espagne exportait environ 100.000 tonnes de fruits et de légumes vers la Russie

 3)dans un situation déjà dépressive cela coïncide avec des baisses d’investissement, des faillites.

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