Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurent Borredon et Soren Seelow
L'information est lâchée par un proche de Mehdi Nemmouche, à Tourcoing (Nord), dans le fil de la conversation : « En mars, il est repassé nous dire bonjour. Après, on ne l'a plus revu qu'à la télévision. »
Le suspect de la tuerie de Bruxelles, qui a fait quatre morts, serait donc venu en France entre son retour de Syrie, par l'aéroport de Francfort, le 18 mars, et l'attaque du Musée juif de la capitale belge, qui a fait quatre morts le 24 mai.
Jusqu'ici, le ministère de l'intérieur avait toujours assuré qu'il n'avait pas remis les pieds en France avant son interpellation à Marseille, le 30 mai, lors d'un contrôle inopiné des douaniers dans un car venu d'Amsterdam et Bruxelles.
Cela permettait d'évacuer les polémiques éventuelles sur l'inaction de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, future DGSI) française : celle-ci ne peut agir que sur le territoire national.
Entre son arrivée en Allemagne – il est alors signalé à la DCRI – et Marseille, la « trace » de Mehdi Nemmouche a été perdue, a affirmé, dimanche 1er juin, le procureur de Paris, François Molins.
François Hollande lui-même s'est félicité que Mehdi Nemmouche ait été arrêté « dès qu'il a mis le premier pied en France ».
Après l'attaque de Bruxelles, c'est possible.
Après son retour de Syrie, ce n'est donc pas le cas.
PAS DE COMMENTAIRES DU PARQUET
Lorsqu'il avait été libéré du centre pénitentiaire de Toulon, le 4 décembre 2012, après avoir passé cinq ans en détention, Mehdi Nemmouche s'était déjà rendu à Tourcoing, chez sa grand-mère, avant de partir en Belgique, et notamment à Courtrai, à peine à 10 km de là.
Les deux villes font d'ailleurs partie de l' « urométropole Lille-Courtrai-Tournai ».
Lire aussi : La jeunesse erratique de Mehdi Nemmouche
source
L'information est lâchée par un proche de Mehdi Nemmouche, à Tourcoing (Nord), dans le fil de la conversation : « En mars, il est repassé nous dire bonjour. Après, on ne l'a plus revu qu'à la télévision. »
Le suspect de la tuerie de Bruxelles, qui a fait quatre morts, serait donc venu en France entre son retour de Syrie, par l'aéroport de Francfort, le 18 mars, et l'attaque du Musée juif de la capitale belge, qui a fait quatre morts le 24 mai.
Cela permettait d'évacuer les polémiques éventuelles sur l'inaction de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, future DGSI) française : celle-ci ne peut agir que sur le territoire national.
Entre son arrivée en Allemagne – il est alors signalé à la DCRI – et Marseille, la « trace » de Mehdi Nemmouche a été perdue, a affirmé, dimanche 1er juin, le procureur de Paris, François Molins.
François Hollande lui-même s'est félicité que Mehdi Nemmouche ait été arrêté « dès qu'il a mis le premier pied en France ».
Après l'attaque de Bruxelles, c'est possible.
Après son retour de Syrie, ce n'est donc pas le cas.
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Lorsqu'il avait été libéré du centre pénitentiaire de Toulon, le 4 décembre 2012, après avoir passé cinq ans en détention, Mehdi Nemmouche s'était déjà rendu à Tourcoing, chez sa grand-mère, avant de partir en Belgique, et notamment à Courtrai, à peine à 10 km de là.
Les deux villes font d'ailleurs partie de l' « urométropole Lille-Courtrai-Tournai ».
Lire aussi : La jeunesse erratique de Mehdi Nemmouche
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