Kerviel est un manipulateur.
Il laisse croire qu’il a obtenu la caution du pape dans son combat contre la finance qu’il a naguère servie.
Or, s’il a bien rencontré le Saint-Père à Rome, ce fut fortuitement lors de son audience générale hebdomadaire.
Les soutiens apportés par Mr Jean-Michel di Falco et le père Patrice Gourrier sont des initiatives individuelles qui n’engagent pas l’Eglise.
Surtout, Kerviel use et abuse du statut de victime que lui permet de réclamer une dialectique qui inverse les rôles et culpabilise les vraies victimes quand celles-ci ne sont pas agréées par la pensée dominante.
J’avais nommé ici, en 2009, "syndrome du Noctilien" l’aveuglement volontaire sur la source d’un désordre quand elle contredit une idéologie.
En l’espèce, un jeune étudiant blanc frappé dans un bus de nuit par des "jeunes" le traitant de "sale Français" avait lui-même récusé le caractère raciste de l’agression.
Pas plus qu’un Blanc, une banque ne peut être victime.
Ce n’est pas un hasard si l’ex-trader est soutenu par le Front de Gauche et Médiapart, quand il assure que des témoins ont subi des pressions de la banque ou de l’appareil judiciaire : les extrêmes alimentent avec gourmandise ces arguments complotistes.
Leur terreau est celui d’une société relativiste laissée à elle-même.
"Toute une population de leaders a disparu", fait remarquer VGE.
Kerviel, coupable auto-promu victime du Mal et militant du Bien, est le symptôme d’un monde infantilisé.
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