En 2010, le taux d'absentéisme des agents de Strasbourg était de 12,02% ( 11,36% en 2007). Presque 16% au dessus de la moyenne nationale ( 10,4%).
Les 8300 agents de la communauté urbaine de Strasbourg ( CUS) auront désormais droit à moins de jours de congés.
Il faut dire que les agents de la communauté urbaine de Strasbourg en avaient bien profité jusqu’à présent, avec 5 jours de vacances supplémentaires par an accordés en plus de ce que prévoient les textes réglementaires.
Le coût de cet avantage, mis en place depuis 1998, s’élève à 6 million d’euros par an d’après la chambre régionale des comptes d’ Alsace.
L’exécutif de la CUS, présidée par Jacques Bigot, a dû prendre le taureau par les cornes suite aux révélations de la chambre régionale des comptes d’ Alsace.
Après quelques grèves et manifestations, un accord a été signé le 21 mai 2013 avec les syndicats: en échange de la suppression des jours de congés excédentaires, des mesures ont été adoptées en faveur de la déprécarisation et des bas revenus.
A la clé: une hausse de 120 euros par an pour les cadres C et B en 2013.
Mais les irrégularités révélées par la chambre régionale des comptes ne s’arrêtent pas là.
Dans son rapport, on apprend ainsi que, en matière d’absentéisme, Strasbourg bat des records, avec un nombre annuel de jours d’absence pour maladie ordinaire, représentant au minimum l’équivalent de 378 emplois à temps plein.
En 2010, le taux d’absentéisme des agents de Strasbourg était de 12,02% ( 11,36% en 2007). Presque 16% au dessus de la moyenne nationale ( 10,4%).
« L’instauration de la journée de carence à compter de septembre 2012 a conduit à une chute brutale de cet absentéisme », remarque la chambre régionale des comptes.
Inutile de dire que la suppression de ce dispositif depuis le 1er janvier 2014 aura sans doute l’effet inverse !
source
Il faut dire que les agents de la communauté urbaine de Strasbourg en avaient bien profité jusqu’à présent, avec 5 jours de vacances supplémentaires par an accordés en plus de ce que prévoient les textes réglementaires.
Le coût de cet avantage, mis en place depuis 1998, s’élève à 6 million d’euros par an d’après la chambre régionale des comptes d’ Alsace.
L’exécutif de la CUS, présidée par Jacques Bigot, a dû prendre le taureau par les cornes suite aux révélations de la chambre régionale des comptes d’ Alsace.
Après quelques grèves et manifestations, un accord a été signé le 21 mai 2013 avec les syndicats: en échange de la suppression des jours de congés excédentaires, des mesures ont été adoptées en faveur de la déprécarisation et des bas revenus.
A la clé: une hausse de 120 euros par an pour les cadres C et B en 2013.
Mais les irrégularités révélées par la chambre régionale des comptes ne s’arrêtent pas là.
Dans son rapport, on apprend ainsi que, en matière d’absentéisme, Strasbourg bat des records, avec un nombre annuel de jours d’absence pour maladie ordinaire, représentant au minimum l’équivalent de 378 emplois à temps plein.
En 2010, le taux d’absentéisme des agents de Strasbourg était de 12,02% ( 11,36% en 2007). Presque 16% au dessus de la moyenne nationale ( 10,4%).
« L’instauration de la journée de carence à compter de septembre 2012 a conduit à une chute brutale de cet absentéisme », remarque la chambre régionale des comptes.
Inutile de dire que la suppression de ce dispositif depuis le 1er janvier 2014 aura sans doute l’effet inverse !
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