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lundi 13 janvier 2014

Hollande dans la cour des grands.

hollande-victoire

Le 13 janvier 2014


   
Sachet de pop-corn à la main, les Français ne sont pas déçus… Le spectacle est de qualité.
 
Sans doute vexé d’être apparu en enfant de chœur après l’affaire du Sofitel, François Hollande semble mettre un point d’honneur à rattraper son retard.
L’ex-patron du FMI en blêmit. Celui qui pensait avoir le monopole de la turpitude sexuelle se voit en passe d’être rejoint dans la dernière ligne droite par un François Hollande serein mais déterminé à jouer dans la cour des grands.
 Parti du diable vauvert avec son air de ballot niaiseux, voilà notre chef d’État qui s’immisce dans la compétition.
L’outsider sur lequel les parieurs n’auraient pas misé un euro cinquante se révèle tombeur de haut niveau.

DSK et Hollande, c’est le lièvre et la tortue.
 Parti trop vite, DSK s’est précipité et n’a pas su tenir une vitesse de croisière, et c’est en cela que François Hollande révèle sa stature internationale…
 Sa conception diplomatique des relations amoureuses impressionne les milieux compétents.
 D’abord une petite tromperie mine de rien pendant la campagne, on installe le butin en lieu sûr à l’Élysée et, discrètement la nuit, on part retrouver une seconde prise.
 Du bel ouvrage.
 Un mental de chasseur dissimulé sous un physique d’agneau chétif.
Salut, l’artiste.

Un coup de fil à Nafissatou et elle arrive pour faire la chambre de Julie Gayet !
Et là… tout peut arriver.
 Le coup de folie, le scooter en panne, tiens si tu pouvais nettoyer les bougies, et hop…
 À nous les titres de la presse internationale, les menottes…
Départ en beauté.
 Plutôt que viré par le peuple, sauvé par le gong, la quenelle de trop.
 Une manière élégante de sauver la face, de quitter le navire en vainqueur de DSK battu cette fois-ci sur son propre terrain.
Le grand chelem.
De son côté, Ségolène compte les points.
 Un studio est prêt pour Valérie.
 En fondatrice de l’amicale des larguées par le Corrézien, elle accueillera la délaissée.
 Un vin chaud, quelques mots de réconfort, Kleenex à volonté, la solidarité de la gauche n’est pas un vain mot.
Ensemble, elles attendront Julie Gayet et toutes les victimes du prédateur nocturne.
 Ainsi va le quinquennat.
Cahin-caha, avec ses petits tracas, ses rebondissements, ses feux de l’amour…

 Sachet de pop-corn à la main, les Français ne sont pas déçus…

 Le spectacle est de qualité.

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