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vendredi 6 décembre 2013

Mandela, la part d’ombre de l’icône (3 vidéos)

         



l’historien Bernard Lugan, invité sur iTele à l’époque de la coupe du monde de foot en Afrique du Sud



 
Même s’il est difficile aujourd’hui de critiquer le mythe, Nelson Mandela possède néanmoins quelques zones d’ombre.


 

• L’amitié avec Kadhafi : Mouammar Kadhafi a toujours combattu l’apartheid. Nelson Mandela s’en est souvenu toute sa vie, et notamment lorsqu’il était président de l’Afrique du Sud entre 1994 et 1999.

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A cette époque, le dictateur libyen était pourtant encore un paria pour la communauté internationale -il ne fut « réhabilité » qu’en 2003 après avoir abandonné son programme d’armes de destruction massive.
 « Madiba » s’est ainsi rendu en Libye, tout comme il a reçu, en grande pompes, celui qu’il présentait comme son « frère leader » et qui il a décerné la plus haute distinction du pays. [...]

• La lutte armée : On l’oublie souvent aujourd’hui, mais Nelson Mandela, loin d’un Gandhi prônant coûte que coûte la non-violence, a aussi mené des actions armées.
 Il est vrai qu’il ne l’a fait qu’un « dernier recours » quand sa politique pacifiste se heurtait à l’intransigeance des autorités blanches.
 En 1961, il fonde ainsi Umkhonto we Sizwe (MK), la branche armée de l’ANC.
Il organise alors une campagne de sabotages et d’attaques armées contre des lieux symboliques du pouvoir blanc.
En revanche, il n’a aucun sang sur les mains.
 Il n’abandonnera officiellement la lutte armée qu’en juillet 90, cinq mois après sa libération.
• Winnie, « l’âme noire » de l’Afrique du Sud : Nelson Mandela épouse en secondes noces Winnie Madikizela en 1958.
 Pendant toute sa période de détention, elle est de tous les combats pour obtenir sa libération, au point d’être surnommée la « mère de la Nation ».
Mais elle se radicalise petit à petit, appelant explicitement à tuer les Blancs et les Noirs considérés comme traîtres à la cause.
Au début des années 90, elle est notamment jugée et condamnée à de la prison  pour avoir organisé le meurtre d’un adolescent noir qu’elle accusait d’espionnage au profit du gouvernement blanc.
 Sa peine sera ensuite réduite à une simple amende. [...]
Winnie sera encore par la suite accusée de corruption et critiquera vivement son ex-mari qui aurait été, selon elle, beaucoup trop conciliant envers les Blancs.
 

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