Le 8 décembre 2013
Pierre Cassen
Pierre Cassen
Je ne dois pas avoir le même logiciel que Fourest, Askolovitch ou Mélenchon...
Si j’en crois certains artistes de renom entendus au « Rond-Point », la progression de la haine sur le territoire français serait épouvantâââble.
On serait même revenu dans les années 1930, avec les musulmans dans le rôle des juifs.
Je me demande si Bedos et ces gens du show-biz vivent dans la même France que moi.
Je me souviens de ces manifestations contre le Contrat premier emploi, et des agressions racistes, au faciès, de jeunes issus de la diversité, contre des étudiants majoritairement blancs.
Je n’ai pas oublié les regards haineux des agresseurs, quand les services d’ordre syndicaux les repoussaient en leur distribuant quelques gifles.
Je revois ces militants de la cause palestinienne hurler et agresser les « salauds de juifs » de SOS Racisme, après une manifestation parisienne.
J’ai encore aux oreilles les cris de haine de tout un public, à qui le rappeur Youssoupha faisait scander : « Zemmour, Zemmour, on t’encule ».
Je pense aux antifas toulousains qui, à 200, ont empêché, par la violence, des patriotes de fêter, avec des drapeaux bleu blanc rouge, le 140e anniversaire de la IIIe République, y voyant une commémoration fasciste.
Je n’ai pas oublié les insultes et les coups du service d’ordre de Mélenchon contre Nicolas Dupont-Aignan, coupable de vouloir défendre les Grecs sans être de gauche.
Je revois les images de Sens, montrant des gauchistes dégénérés et des jeunes Maghrébins au langage limité au coude-à-coude pour essayer d’agresser un meeting de Marine Le Pen.
Je repense à cet étudiant de Polytechnique, lynché par des racailles dans un bus nocturne parisien…
Je relis le livre de Jean-François Chemain, « Kiffe la France », où l’auteur, enseignant en Seine-Saint-Denis, confesse, à la fin de son ouvrage, qu’il est las d’entendre nombre de ses élèves faire l’apologie de Ben Laden et de Hitler.
J’ai une pensée pour Sohane Benziane, brûlée vive à Vitry par un petit caïd – aujourd’hui surnommé Oussama en prison — qui avait été ovationné par son quartier, lors de la reconstitution.
Je songe aux victimes de tous ces actes de barbarie, répertoriés par Laurent Obertone dans son livre « France orange mécanique », et notamment à ces chiffres effrayants : 13.000 vols, 2.000 agressions, 200 viols par jour, tout en me disant qu’avec 10 % de musulmans en France, l’islam est majoritaire dans nos prisons…
Je pense à mes compatriotes, trop pauvres pour quitter des quartiers qui ne sont plus la France, et qui survivent en baissant la tête.
J’imagine le quotidien des policiers contre qui se multiplient embuscades, insultes, agressions, par des voyous certains de bénéficier d’une impunité presque totale.
J’ai à l’esprit ces lynchages, à dix contre un, dont les coupables sont appelés Vladimir dans Le Monde.
Je vois ce trésorier de la mosquée de Roubaix, présenté comme un musulman modéré, nous dire que lorsque l’islam sera majoritaire en France, la charia devra s’appliquer.
Je n’ai pas dû mesurer que tout cela était bien moins grave que les propos d’une gamine de onze ans qui, elle, n’a pas droit au discours de l’excuse.
Je ne dois pas vivre dans la même France que Bedos et la clique du show-biz.
Je ne dois pas avoir le même logiciel que Fourest, Askolovitch ou Mélenchon, car moi, la montée du fascisme, je la vois dans tous ces exemples.
On serait même revenu dans les années 1930, avec les musulmans dans le rôle des juifs.
Je me demande si Bedos et ces gens du show-biz vivent dans la même France que moi.
Je me souviens de ces manifestations contre le Contrat premier emploi, et des agressions racistes, au faciès, de jeunes issus de la diversité, contre des étudiants majoritairement blancs.
Je n’ai pas oublié les regards haineux des agresseurs, quand les services d’ordre syndicaux les repoussaient en leur distribuant quelques gifles.
Je revois ces militants de la cause palestinienne hurler et agresser les « salauds de juifs » de SOS Racisme, après une manifestation parisienne.
J’ai encore aux oreilles les cris de haine de tout un public, à qui le rappeur Youssoupha faisait scander : « Zemmour, Zemmour, on t’encule ».
Je pense aux antifas toulousains qui, à 200, ont empêché, par la violence, des patriotes de fêter, avec des drapeaux bleu blanc rouge, le 140e anniversaire de la IIIe République, y voyant une commémoration fasciste.
Je n’ai pas oublié les insultes et les coups du service d’ordre de Mélenchon contre Nicolas Dupont-Aignan, coupable de vouloir défendre les Grecs sans être de gauche.
Je revois les images de Sens, montrant des gauchistes dégénérés et des jeunes Maghrébins au langage limité au coude-à-coude pour essayer d’agresser un meeting de Marine Le Pen.
Je repense à cet étudiant de Polytechnique, lynché par des racailles dans un bus nocturne parisien…
Je relis le livre de Jean-François Chemain, « Kiffe la France », où l’auteur, enseignant en Seine-Saint-Denis, confesse, à la fin de son ouvrage, qu’il est las d’entendre nombre de ses élèves faire l’apologie de Ben Laden et de Hitler.
J’ai une pensée pour Sohane Benziane, brûlée vive à Vitry par un petit caïd – aujourd’hui surnommé Oussama en prison — qui avait été ovationné par son quartier, lors de la reconstitution.
Je songe aux victimes de tous ces actes de barbarie, répertoriés par Laurent Obertone dans son livre « France orange mécanique », et notamment à ces chiffres effrayants : 13.000 vols, 2.000 agressions, 200 viols par jour, tout en me disant qu’avec 10 % de musulmans en France, l’islam est majoritaire dans nos prisons…
Je pense à mes compatriotes, trop pauvres pour quitter des quartiers qui ne sont plus la France, et qui survivent en baissant la tête.
J’imagine le quotidien des policiers contre qui se multiplient embuscades, insultes, agressions, par des voyous certains de bénéficier d’une impunité presque totale.
J’ai à l’esprit ces lynchages, à dix contre un, dont les coupables sont appelés Vladimir dans Le Monde.
Je vois ce trésorier de la mosquée de Roubaix, présenté comme un musulman modéré, nous dire que lorsque l’islam sera majoritaire en France, la charia devra s’appliquer.
Je n’ai pas dû mesurer que tout cela était bien moins grave que les propos d’une gamine de onze ans qui, elle, n’a pas droit au discours de l’excuse.
Je ne dois pas vivre dans la même France que Bedos et la clique du show-biz.
Je ne dois pas avoir le même logiciel que Fourest, Askolovitch ou Mélenchon, car moi, la montée du fascisme, je la vois dans tous ces exemples.
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