🔴 Le narcotrafiquant Mohamed Amra, en fuite depuis mai, arrêté en Roumanie
— Le Parisien (@le_Parisien) February 22, 2025
➡️ https://t.co/bmbYZDMJFU pic.twitter.com/kzIfJzjxOu
Le narcotrafiquant était recherché depuis son évasion en mai 2024 lors d’un transfert pénitentiaire.
Deux agents avaient été tués et trois autres blessés par un commando venu le libérer.
Fin de cavale. Le fugitif Mohamed Amra, dont l’évasion spectaculaire le 14 mai 2024 au péage d’Incarville (Eure) avait coûté la vie à deux agents pénitentiaires et blessé trois autres, a été retrouvé et arrêté en Roumanie, a indiqué le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur X (anciennement Twitter). L’hebdomadaire Paris Match indique que le fugitif avait été repéré depuis deux jours en Roumanie.
« Je félicite toutes les forces qui ont permis l’arrestation de Mohamed Amra en Roumanie aujourd’hui. Je remercie chaleureusement la Roumanie pour sa coopération décisive », a-t-il déclaré sur le réseau social.
Emmanuel Macron a lui aussi salué samedi « un formidable succès ». « Je veux d’abord remercier les collègues européens et féliciter les services d’enquêteurs français qui, depuis des mois et des mois, ont traqué Mohamed Amra. Et j’ai une pensée d’émotion pour les familles des personnels de la pénitentiaire qu’il a tués », a souligné le chef de l’État en marge d’une visite du Salon de l’agriculture à Paris.
Une attaque d’une extrême violence
Le 14 mai 2024, deux agents pénitentiaires avaient été tués et trois autres blessés lors de l’attaque ultraviolente de leur fourgon au péage d’Incarville (Eure) pour libérer Amra. Ce dernier avait été extrait de sa cellule pour être amené chez un juge d’instruction afin d’y être interrogé.
Cette attaque commando à la voiture-bélier et aux fusils d’assaut avait jeté une lumière crue sur le degré de violence atteint par une nouvelle génération de trafiquants de drogue.
La scène avait de plus été filmée par une caméra de surveillance du péage d’Incarville : on y voit plusieurs hommes, cagoulés et vêtus de noir, tirer sans sommation apparente sur les surveillants de prison, pour libérer le détenu qui, à la tête d’un réseau, est soupçonné d’avoir commandité des meurtres en lien avec des trafics de stupéfiants.
Recherché par plus de 300 enquêteurs
Le fugitif et ses complices étaient recherchés en France par plus de trois cents enquêteurs. La traque s’était aussi organisée au-delà des frontières hexagonales, avec une « notice rouge » émise par Interpol à la demande des autorités françaises pour localiser le détenu évadé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.