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mercredi 26 février 2025

Info La Provence. Des chercheurs du CNRS derrière l'attaque du consulat de Russie à Marseille

Le consulat de Russie à Marseille visé par des projectiles

Photo Philippe Laurenson

 

Publié le 25/02/25

Interpellés quelques heures après avoir jeté des bouteilles "détonantes" dans les jardins du consulat de Russie, les auteurs présumés, deux chercheurs du CNRS soutenant la cause ukrainienne, ont reconnu les faits.

Au matin du lundi 24 février dernier, trois projectiles jetés par-dessus le portail noir du consulat de Russie et le bruit sourd d’une explosion avaient mis sous cloche tout un quartier du 8e arrondissement de Marseille. Tandis qu’un périmètre de sécurité mettait à vif les nerfs des automobilistes empruntant la rue Paradis, le service de déminage, appuyé par les forces de l’ordre et les marins-pompiers de Marseille, opérait dans le calme et la minutie pour neutraliser trois bouteilles en plastique jonchant la cour dallée de l’élégant bâtiment en pierres blondes de l’avenue Ambroise Paré.

Des "bouteilles de soda de 50 cl dont les résidus sont en cours d’analyse" avait précisé la préfecture de police peu avant midi lundi, une fois tout risque écarté, le personnel du consulat déconfiné et le périmètre de sécurité levé.



Interpellés dès lundi soir alors qu’ils participaient à une manifestation de soutien à l’Ukraine sur le Vieux-Port, les deux protagonistes présumés au cœur de l’enquête ouverte en flagrance le jour même pour "dégradation par substances explosives ou incendiaires", auraient livré dès ce mardi 25 février, la recette de leur cocktail détonant.


Un cocktail d’azote et de substances chimiques

Ces deux hommes, respectivement âgés d’une cinquantaine et d’une quarantaine d’années, auraient non seulement reconnu les faits, expliquant avoir agi pour soutenir la cause ukrainienne, mais aussi détaillé leur modus operandi. Ces deux chercheurs du CNRS (le prestigieux centre national de la recherche scientifique), l’un ingénieur, l’autre chimiste, auraient en effet mis à profit leurs connaissances pour garnir les trois bouteilles en plastique d’un mélange d’azote et de substances chimiques susceptibles de produire un effet "détonant".

Un cocktail dont ils devront s’expliquer prochainement devant la justice.

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