Retour sur les faits et les propos du chirurgien
Lors d’une manifestation anti-pass sanitaire samedi 21 août à Tarbes, un chirurgien orthopédique de l’hôpital de la ville, Arnaud Huboud-Peron, s’est exprimé publiquement, face à 800 manifestants, devant le centre hospitalier, au sujet de la vaccination. Il l'a qualifiée de « génocide » et a appelé à refuser les injections.
"Cette
injection n'est pas un vaccin, c'est une thérapie génique. Cette
injection est responsable de complications qu’on appelle effets
indésirables mais ce sont en fait des complications. Ce qui se passe
actuellement est dramatique car à l'hôpital, depuis le 20 août, deux
jeunes de 17 et 20 ans ont des myocardites, deux jours après leur
vaccination » a ainsi déclaré le praticien de l’hôpital de Tarbes.
Le chirurgien a par ailleurs appelé à ne pas se faire vacciner, prônant
des solutions alternatives comme l’hydroxychloroquine, l’azithromycine,
les vitamines C et D ou encore le Zinc, indiquant que ceux qui y avaient
recours n’étaient pas hospitalisés.
Lors d’un point presse, ce mercredi 25 août, sur la situation sanitaire en Occitanie, Pierre Ricordeau, directeur de l’ARS, s’est exprimé suite aux propos tenus publiquement, quelques jours plus tôt.
Les propos tenus sont totalement inacceptables, d’autant plus venant d’un médecin qui a une responsabilité en matière de santé.
L’ARS des Hautes-Pyrénées de son côté ne s’est pas épanchée sur l’affaire mais parle d’une « affaire sérieuse et s’interroge sur la déontologie de ce professionnel de santé ».
« Nous sommes choqués par les propos de ce praticien » a réagi de son côté le service communication de l’hôpital de Tarbes. « Ce praticien aurait dû rester dans son rôle de chirurgien orthopédique, rôle qu’il accomplit parfaitement » a t-on ajouté au sein de l’hôpital.
L’Ordre des médecins a été saisi ainsi que le Centre National de Gestion, compétent en matière de sanctions des personnels hospitaliers. L’ARS compte faire un signalement au procureur de la République.
Pour l’heure, impossible de savoir quelles suites seront données à cette affaire. Toutefois, le praticien et sa direction pourraient se rencontrer fin août.
Bravo à ce médecin et merci. Lui n'est visiblement pas acheté par Big Pharma. Quant au conseil de l'ordre, il est aussi corrompu que le conseil constitutionnel. Les deux devraient disparaitre.
RépondreSupprimerUn médecin parfaitement conscient de ce qui est en train de se passer. Bravo, vivement que d'autres le rejoignent. Merci à lui.
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